Le ministre de l'Intérieur a mis en cause “les juges d'application des peines qui ont pris la décision de libération conditionnelle” du meurtrier présumé.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, prône le recours à la “castration chimique” après ce meurtre d'une joggeuse près de Milly-la-Forêt (Essonne). “Ne doit-on pas enfin décider la mise en œuvre de la castration chimique pour ce type d'individu ?”
Voici les derniers penseurs modernes, ceux qui dégainent plus vite pour commenter des faits que les faits eux-même.
Prendre du recul confine à l’erreur de communication pour ces suiveurs d’opinion, ces accusateurs de coupables désignés.
Car chez ces gens là, on dénonce, on incrimine, on accuse, on profère….sans connaître le dossier que même les enquêteurs cherchent encore à découvrir.
Jouer sur l’émotion, profiter des horreurs que la nature humaine peut produire, voilà le credo habituel de ces corbeaux de morne plaine politicienne toujours prêt à dévorer sur la place publique ce qui touche l’inconscient émotionnel porteur des mauvaises décisions prises dans la précipitation.
Ces deux chantres du Sarkozysme, sous-fifres d’un chef habitué à condamner avant que justice ne soit rendue, portent en eux le déni de réflexion, celle qui permet pourtant de mesurer, d'évaluer, d'écouter, pour décider mieux en s’appuyant sur ceux qui savent plus.
Hortepen et Lefebvre savent déjà eux, l’aubaine que constitue la mort de cette pauvre femme,…en matière électorale !