Ah, l'on comprend mieux pourquoi le romancier Grisham n'a jamais eu peur de manquer d'inspiration : la vie réelle lui en fournit tant et tant que pas de risque. « Je vous assure que je suis parfaitement conscient que je n'écris pas des fictions et autres dont les gens se souviendront dans 50 ans. Je ne serai pas là dans 50 ans. Je me fiche qu'on se rappelle de moi. C'est seulement du divertissement », rappelait-il.
Mais voilà, s'il n'oeuvre pas pour la grande littérature, du moins Grisham sait prendre des positions politiques comme cette dernière au cours d'un colloque en Caroline du Nord. En effet, une modification de la législation relative au système pénal vient d'être mise en place, et le romancier estime qu'elle devrait réduire les risques qu'une personne innocente ne soit condamnée.
Internvenant au North Carolina Center on Actual Innocence (NCCAI), mardi dernier, John, ancien avocat, a estimé que la police devrait recourir à des enregistrements systématiques des interrogatoires pour des crimes sérieux. De même, les procédures d'identifications gagneraient à être plus strictes et cadrées et il faudrait dans le même temps que les experts légistes voient leurs qualifications validées au niveau national.
Son prochain livre - parce que c'est joli la sociologie policière, mais ça ne fait pas forcément vendre - sera son premier recueil de nouvelles, dont la moitié des textes traite de la vie des avocats. Ford Country sera publié en novembre 2010. Le temps de relire tous les autres ?