Boussad Azni est harki, il a intégré le cabinet du secrétaire d’État à la défense et aux anciens combattants, sous le titre de « conseiller chargé des harkis et de la citoyenneté » en 2007. Il a soutenu Nicolas Sarkozy en mai 2007, ceci va sans doute doute avec cela d'ailleurs.
Lors de la journée commémorative de la communauté harki, le 25 septembre, il se disait trahi par l'action gouvernementale:
"Je me sens totalement cocu et responsable de la situation. On a fait campagne pour Sarkozy dès le premier tour par rapport à des engagements très précis et aucun n'est tenu aujourd'hui. Que ce soit clair, je ne suis pas allé dans un cabinet ministériel pour trahir ma communauté. Si rien ne se passe, j'en tirerai les conséquences. N'en déplaise à certains, nous sommes français et faisons partie de l'histoire de ce pays dont une page a été écrite avec notre sang."
Il aurait sans doute aimé avoir le temps de murir cette décision mais d'autres ne lui ont pas laissé la possibilité de cette réflexion. Dixit Sud-ouest : "Lundi matin, en son absence, sa secrétaire au ministère a été convoquée pour « faire les cartons de Monsieur Azni ». Son bureau a été vidé sur le champ. Sur la lancée, son téléphone portable professionnel a été coupé. Dès samedi, la voiture mise à sa disposition lui avait été enlevée alors qu’il devait se rendre à Rouen représenter le Ministre lors d’une cérémonie."
Boussad Azni vient de déclarer au sujet de son éviction: « Même si personne ne m’a téléphoné ni écrit, pour moi c’est clair : je suis viré. Mon seul tort est d’avoir ouvert ma gueule malgré les mises en garde ». Chrystelle de Crescenzo, responsable de la communication politique du cabinet du secrétaire d’État Hubert Falco a déclaré : Quand on travaille pour un ministre, on ne fait pas des annonces sans l’avoir consulté(Hubert falco) et sans son autorisation. C’est la règle ».
On peut se demander légitimement si Brice Hortefeux avait fait une demande écrite à un secrétaire d'état de l'Elysée concernant sa déclaration désormais célèbre.
Si vous aussi, tout comme Boussad Azni, vous vous sentez cocufié par le président, n'hésitez pas à laisser un commentaire là: