Enrique Serpa, Crontrebande, éd. Zulma

Publié le 30 septembre 2009 par Slal

Paris, septembre 2009
Enrique Serpa (1900-1968) est né à La Havanne. A 20 ans, il devient l'assistant de l'antropologue Fernando Ortiz et côtoie les jeunes intellectuels de son temps : Ruben Martinez Villena, Juan Marinelle, Emilio Roig de Leuchsenring, Regino Pedroso... Il fait parti de cette génération d'écrivains cubains marqués par la première guerre mondiale, l'ingérence américaine et la crise économique. A tout juste 25 ans, Serpa publie son premier texte, Felisa y yo, et en 1938 Contrabando remporte le Prix national du roman, mais c'est son activité de journaliste qui le fait vivre à une époque où écrire n'est pas encore considéré comme un véritable métier.


Claude Fell & Claude Couffon
envoyé par Alexandre de Nunez

Premier roman d'Enrique Serpa (1900-1968), Contrebande dépeint à merveille le monde turbulent et misérable de La Havane dans les années vingt. À travers l'agitation d'une foule de pêcheurs, prostituées, contrebandiers, enfants miséreux, on voit couver le feu qui embrasera l'île de Cuba où l'insolente fortune de quelques-uns nargue l'extrême dénuement de la plupart.

Contrebande, c'est aussi l'histoire d'un face-à-face entre le propriétaire de La Buena Ventura et Requin, le capitaine de bord, homme d'honneur et pirate à ses heures. S'instaure vite une atmosphère complexe, ambigüe, faite de mépris et de domination sur fond de fascination.

Publié en 1938, constamment réédité, Contrabando est considéré comme un classique de la littérature cubaine contemporaine.
Extrait :



Traduit de l'espagnol (Cuba) par Claude Fell. Présenté par Eduardo Manet.
Les éditions Zulma