Le ministère de la Défense reproche à Boussad Azni ses propos publiés vendredi 25 septembre dans Sud Ouest (photo SUD OUEST)
Le conseiller chargé des harkis et de la citoyenneté, Boussad AZNI, a été limogé vendredi 25 septembre, selon l'édition du mercredi 30 septembre du site Sud Ouest qui cite :
Le représentant des harkis limogé après avoir parlé à Sud Ouest…
Sud Ouest confirme l’éviction de Boussad AZNI après avoir demandé confirmation au cabinet du secrétaire d’État Hubert Falco. Ce limogeage intervient après que Monsieur AZNI ait fait des annonces sans avoir consulté et sans autorisation de son Ministre.
Pour sa part, le conseiller chargé des harkis et de la citoyenneté a indiqué à Sud Ouest : Dès lundi matin, et en son absence, sa secrétaire au ministère a été convoquée pour « faire les cartons de Monsieur Azni ». Son bureau a été vidé sur le champ. Sur la lancée, son téléphone portable professionnel a été coupé. Dès samedi, la voiture mise à sa disposition lui avait été enlevée alors qu’il devait se rendre à Rouen représenter le Ministre lors d’une cérémonie.. son seul tort est d’avoir ouvert sa gueule malgré les mises en garde…
témoignage révélé par le Sud Ouest. Cliquez ici pour lire l’extrait.
Que peut-on dire ? Boussad Azni limogé : querelle de personne ou choix tactique ?
En effet, à en croire l’article du Sud Ouest, la faute politique de Monsieur AZNI, est d’avoir fait des annonces sans avoir consulté sa hiérarchie, en tournant délibérément le dos, en sa qualité de conseiller a-t-il été sanctionné pour son arrogance ?
Sans nul doute, un argument massue, de facto une occasion qui a permis aux nombreux adversaires les plus irréductibles, de s’engouffrer dans la brèche car les places sont chères.
En somme, après plusieurs années dans la lutte à ambition de postes, Boussad AZNI s’en va, après un cours passage marqué au cours duquel, il avait appelé à voter pour Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle.
Cependant, depuis quatre mois, Zohra Benguerrah, Abdallah Krouk et Hamid Gouraï continuent d'assiéger l'Assemblée nationale : quatre mois d'épreuves, dans un black-out médiatique quasi-total.
Monsieur AZNI ayant désormais du temps, nous lui conseillons d’aller soutenir les trois enfants de harkis.