Une pub Nike avec Materazzi. Coup de boule, coup de boulet, coup de bol.
La pub est un dépotoir à idées. Elle ne crée aucun mythe.
Elle ne peut pas, par sa nature, elle est impuissante à ça.
Parce qu'elle même en est un de mythe.
C'est sans doute pour cela qu'elle n'est pas un art : elle ne vise qu'à plaire, séduire (ou repousser pour miex séduire, parfois).
C'est aussi pour ça qu'on l'intériorise : elle est notre nouvelle mise en scène des mythes, justement.
Nike reprend donc, dans notre mythologie moderne (les dieux étant les people avec ces scénarios aussi improbables que pour les dieux grecs) la scène apprise par coeur du coup de boule. Evenement
fédérateur de par sa polysémie même (les français sont divisés sur l'attitude de leur héraut).
Mais mythifiée, cette scène. Exacerbée ou vidée de l'abscence de l'autre.
Qui revient transformet en boulet, pas de bol.
Pas le pied non plus.