Ligue des Champions, OL : Gones and rossés

Publié le 30 septembre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

Lyon s’est largement imposé hier contre les Féroé, avec Coulibaly devant. Un des défenseurs s’appelle Bodnar. Mathieu ?

Comme d’habitude, quand Lyon n’a personne devant, c’est Kallstrom qui marque le premier. Gomis est offusqué, il est l’homme des deuxième mi-temps, c’est déjà ça, le plus dur reste Tafer. Kalltröm, donc, marque au bout de deux minutes, Josse n’en revient pas on lui avait pourtant dit de se méfier. Pjanic, promu Juninho contre les Belges et les Hongrois de la Fiorentina, progresse de semaine en semaine. Les coups francs, tout est dans la barbe. 2-0, deuxième coup de pied arrêté en moins de vingt minutes, ça frôle l’insolence.

Debrecen, c’est non pas un mais trois autheniques exploits cette saison : Kalmar grâce au but à l’extérieur, le Levadia Tallin et le Levski Sofia de Cédric Bardon au dernier tour de qualifications. Avant limiter la casse face aux Hongrois de Liverpool battus par les Hongrois italiens. Comme le disaient les arbitres, on n’a pas la même passion, mais on a le même maillot avec un drapeau hongrois dessus. Ca effraierait presque Anderlecht.

Hugo Lloritz

« Rien à redire, ils sont largement au-dessus les Lyonnais. » Une telle supériorité, Josse la voit d’ailleurs en championnat. Le troisième but de Govou sur corner a beau être accompagné par le gardien hongrois dans son but, il compte quand même. L’UEFA n’a pas prévu de Ligue des Champions avant le printemps cette saison. Jusqu’à Noël, Josse en est sûr, Lyon fera le métier en championnat de Hongrie. C’est efficace et suffisant, l’adversaire rappelle plus Anderlecht que le PSG.
Dominique Armand a un doute : verrait-il un autre match que Josse ? « Ils ont un vrai souci de construction. » Peut-être parlait-il de Debrecen, personne ne le saura jamais. En 45 minutes en tout cas, la seule occasion dans le jeu est pour Debrecen, Lloris veille et ça ne sera pas la dernière fois. Clerc est milieu droit, ça sera la dernière fois ?

C’est un peu pareil pour Gomi. Son but ne sera pas le dernier, son talent saute aux yeux, surtout ceux de ses partenaires qui attendaient des passes réussies en première mi-temps. Un ballon de Kallström, un lob pour le 4-0, vivement qu’il puisse profiter des mêmes largesses du Barça, de Liverpool ou de Chelsea. Josse ne boude pas son plaisir, Puel non plus : 4 buts d’avance, c’est le signal pour faire entrer Ederson.
 

« Du suspense ? On va pas vous mentir, ou alors on va assister à un match d’un autre monde ? » Le supporter est souvent fanfaron. « Ils sont cuits les Hongrois, ils ont tout donné hier à l’entraînement. » Et le PSG, c’était le Barça ?

Le Bad Gone

« Il faut pas négliger cette équipe qui n’a pris qu’un but à Liverpool. » 3 min, 1-0, ça veut dire que Debrecen rate son match ou que Liverpool était nul ? »

« Il fait un énorme début de saison ce Chellstreume. Il a un super pied gauche, c’est un super passeur, un super tireur de coup de pied arrêté et puis c’est un bel athlète, il est charmant en plus, ça fait beaucoup pour un seul homme. » Denoueix hésite, puis se lance. « Et voilà pourquoi il est toujours à Lyon. » Pas mieux.

« Ils se font plaisir là les Lyonnais, ça se voit. Avec beaucoup de rigueur, on ne prend du plaisir que dans la rigueur. »

« Delgado, Lisandro, Bastos, tous des internationaux. » La Pologne recherche toujours de nouveaux Obraniak.

Willy et compagnie

Willy: « Laisser un joueur à 18 mètres, ça ne pardonne pas. »

Pjanic, nouveau Juninho demande Margotton ? « Oh, la position du pied est différente mais l’efficacité est la même, c’est bien ça le plus important. »

Willy a une question pour vous, Sydney. « Oui, que tu joues à gauche, c’est un choix du coach dû aux absences de Lisandro et… et… et autres ? »

Houiller : « Comme on dit en Angleterre, game over. » Et week-end, c’est en quelle langue ? « Moi j’ai beaucoup aimé le 4e but. » « Vous étiez pas convaincus et j’avais dit que Pjanic pouvait être la révélation. » Il se marre, il sait même pas lequel c’est.