Les deux organisations parlent d’un effet protecteur modeste du vaccin sur les malades, ce n’est donc pas à proprement dit une victoire mais l’espoir est vif.
Le laboratoire Sanofi Pasteur, qui produit le vaccin utilisé pour la primo-injection, a estimé qu’il s’agissait d’une « première démonstration concrète » qu’un vaccin contre le VIH « peut un jour devenir une réalité« . La réduction de 31,2% du risque d’infection par le VIH est « modeste », mais « statistiquement significative« .
L’Initiative internationale pour un vaccin contre le sida (IAVI) a estimé quant à elle, qu’il s’agissait d’une « réussite scientifique significative« puisque c’était « la première fois qu’un candidat vaccin contre le sida montre un bénéfice chez les humains« , même s’il est « partiel« .
L’espoir est donc de mise même s’il ne faut pas oublier que le Sida fait chaque année 2 millions de victimes et 2,7 millions de nouveaux porteurs. Au total, dans le monde, 33 millions de personnes vivent avec le virus. Le seul véritable « vaccin » contre le Sida reste donc toujours le préservatif et la prévention concernant les autres moyens de transmission.