Le Parti socialiste, lors de la réunion de son Secrétariat national du 23 septembre, a décidé de signer l’appel lancé par le Réseau Education Sans Frontières « Pour le respect par l’Etat des droits de l’enfant et de sa famille. »
Qu’il s’agisse de démembrement des familles lorsqu’un des deux parents est expulsé, ou de la mise en rétention des enfants avec leurs parents menacés d’expulsion en centre de rétention administrative, les droits des enfants sont mis à mal par la politique actuelle du gouvernement.
Pour le Parti socialiste, l’intérêt supérieur de l’enfant doit rester au premier plan. Le maintien de l’unité familiale doit devenir la règle, mais ne doit plus servir de prétexte à l’enfermement d’enfants.
Comme le soulignent régulièrement les associations, mais aussi des institutions comme l’Unicef, la Défenseure des Enfants ou la Commission Nationale de Déontologie de Sécurité, l’enfermement des enfants en centre de rétention administrative, lieu privatif de liberté, contrevient aux règles de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant dont on va fêter prochainement le vingtième anniversaire.
Déjà signataire de l’appel fondateur de RESF, le Parti socialiste, par la présence de sa Secrétaire nationale à l’Immigration, Sandrine Mazetier, a participé au premier rassemblement organisé par RESF qui a eu lieu dimanche 20 septembre et il a appellé ses militants, dont un grand nombre parraine des familles sans papiers, à participer aux rassemblements organisés tous les dimanches de 16h à 17h sur le parvis de Notre Dame de Paris jusqu’au 22 novembre.