Additionnez des événements, trouvez leur des similitudes, observez comment les gens de pouvoir y réagissent, comment la population les considère et vous aurez une bonne idée du fameux zeitgeist, l’esprit du temps.
L’esprit du temps 2009 se définit comment selon vous?
Prenons la rhétorique de victime du maire Gérald Tremblay? Victime d’être le chef d’une mairie pourrie et criminelle??? Victime, vraiment? Le peuple doit voter pour des gens qui n’ont pas de pouvoir réel, c’est ça qu’il faut retenir? Vraiment? C’est ça la démocratie 2009? Votez pour moi, mais je ne vous garantie pas que je vais être au courant de tout. Nul, con et pauvre. Avoir de la vision et ne rien voir, à pleurer de rire.
Devant le calme du gouvernement Charest devant les scandales touchant les plus hautes sphères du monde merveilleux de la construction. Des scandales exposés avec courage par Patrick Lagacé, mais peu relayés ailleurs considérant l’importance du problème. Le monde de la construction semble s’accommoder d’une forme systémique de corruption, je le sais, vous le savez, le premier ministre le sait, mais en le tolérant il y participe. Le premier ministre s’avoue pas assez fort devant les fiers à bras, dîtes moi, qui mène au Québec?
Je reviens à mon titre. Ça sent la merde au Québec. Ça sent très fort. Ça sent la pourriture d’un système qui tolère partout la corruption. Lacroix et Earl Jones sont des marginaux qui ont osé opérer seuls. Malheur à eux. Les autres, ceux qui opèrent en groupe, s’enrichissent sous le radar, parce qu’ils contrôlent le radar.
Les politiciens semblent tous avoir perdu espoir en leur capacité à nettoyer le système. Les politiciens ne sont plus aux commandes, alors qui mène?
Allez-y!
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble