"Le Traité de Lisbonne a en effet conservé un élément fédéraliste fondamental de la Constitution européenne. [...] Le Président de la Commission n'est plus nommé par le Conseil européen : il est élu par le Parlement européen. La responsabilité juridique de l'investiture bascule du côté des parlementaires européens." Olivier Ferrand, toujours, dans l'Europe contre l'Europe Un des gros mensonges des partisans du oui à Lisbonne était d'expliquer qu'il ne s'agissait que d'un toilettage des institutions de Nice. Il suffisait cependant de lire un peu le Traité (ce que déconseillait Giscard) pour se rendre compte qu'il s'agissait de se rapprocher encore d'un état fédéral européen (personnalité juridique de l'Union etc...) Quand c'est un noniste qui l'écrit, personne n'y attache d'importance. Espérons qu'écrit par un partisan du oui cela finira par être cru et accepté : de façon encore une fois subreptice, le traité de Lisbonne est un pas important vers un état fédéral européen. On doit espérer qu'il tombe grâce aux irlandais, ou grâce aux tchèques et aux britanniques. Une fois de plus nous nous trouvons dans une situation où la démocratie en France dépend de la solide Albion.