De plus en plus d'entreprises emploient des personnes en grande difficulté

Publié le 29 septembre 2009 par Ressol

A L’Usine, élégant restaurant, installé dans une ancienne chocolaterie, en face du Stade de France, ŕ La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le personnel est ŕ l’image du lieu. Stylé. Et pourtant, L’Usine est une entreprise d’insertion. La plupart de ses employés étaient en grande difficulté, quand ils ont été recrutés. Souvent - mais pas toujours - sans diplôme. Certains sont d’anciens détenus ou en liberté conditionnelle. D’autres ont été victimes d’addiction, alcool ou drogue.

La plupart des convives, salariés d’entreprise ayant leurs bureaux ŕ proximité, ne sont pas au courant, et n’ont pas de raison de s’en douter. Pas plus que ces cadres venus pour un séminaire.

Męme contraste ŕ Disneyland Paris. Qui sait, parmi les visiteurs de ce parc de loisirs, que 80 personnes en insertion y sont embauchées chaque année, en CDI, comme serveur, cuistot, jardinier, ou vendeur dans l’une des boutiques du parc ? L’opérateur de télécommunication SFR en fait autant. Dans ses boutiques ou dans d’autres services de l’entreprise.