En rénovation depuis 2003, l'ancien palais episcopal de
Senlis se pare de sa plus belle "soutane" pour nous accueillir en ces journées du patrimoine. Hébergeant le Musée d'Art et
d'Archeologie, ses pièces actuellement vides, dans l'attente des dernières finitions, devraient bientôt retrouver toutes les collections, Scupltures du moyen-age ou peintures du XVIIe-XXe
siècle.
Comme sa voisine, la Cathédrale Notre Dame, l'ancienne demeure des Eveques Senlisiens est adossé au rempart Gallo-Romain du
IIIe siècle, annexant deux Tours, dont la Tour des Anges (l'autre sera démantélée
par Guillaume Parvi, Eveque de Senlis de 1528 à 1536, pour ériger une galerie de style Renaissance). Son edification est, sans doute, contemporaine à celle de la Cathédrale (XIIe) et s'est
prolongée, par rajout successifs, jusqu'au XVIIIe siècle.
C'est au sous-sol, à coté des salles gothiques du XIVe, que l'on peut le mieux admirer les fondations du rempart, fait de blocs de
récupération de batiments civils et religieux (colonnes de Temples) ainsi que les vestiges d'un habitat Gallo-Romain.
Après avoir été vendu comme bien national sous la révolution, le Logis Episcopal a servi d'atelier au peintre Thomas Couture en 1860, de Tribunal d'Instance
entre 1922 et 1981, avant de devenir un musée. On accède, à présent, à ce musée par la Chapelle du Chancelier Guerin.
Promis, j'y retournerai lorsque le musée aura retrouvé ses Oeuvres, courant 2010...