La différence d'application se situerait dans les soupçons pesant sur une personne qui serait au minimum en relation avec une puissance étrangère, et non sujet de quelques doutes de la part de l'administration. De plus, pour que l'enquête puisse exiger que les données personnelles - comme celles des ouvrages empruntés dans une bibliothèque - soient accessibles, les preuves nécessaires seront plus exigeantes.
Ce nouveau projet de loi renforce également les normes et vérifications auparavant en vigueur.
La Campaign for Reader Privacy a été mise en place par l'American Booksellers Association, l'American Library Association, l'Association of American Publishers et le PEN américain. La fin du Patriot Act arrivant le 31 décembre « offrira l'occasion parfaite pour metttre en place des garanties qui protègent les droits fondamentaux du premier amendement », précise le communiqué.
Libraires, bibliothécaires éditeurs et auteurs pourraient enfin faire valoir leur voix dans ce contexte.