Mais qui, en 2005, à la tribune du Sénat, annonçait : » Personne ne comprendrait que l’on engage la fiscalisation des victimes d’accident du travail » ?
Qui ? Jean-François Copé … Ministre délégué au Budget ! Bravo. La grosse connerie comme on dit dans son parti …
Mais le patron des députés UMP n’en est pas à une contradiction près pour assouvir son objectif : exister face à Sarkozy et Fillon, au risque de déplaire à ses députés.
Bernard Accoyer, président de l’Assemblée a dégainé le premier : « c’est nul » s’est-il emporté avant de poursuivre « en s’en prenant aux indemnités d’accidents du travail, alors qu’au même moment on a renoncé à plafonner les niches fiscales, on va en prendre plein la figure. Bon courage! Sarkozy et Fillon n’auraient jamais dû laisser passer cela ».
Franck Riester, directeur de campagne pour les régionales n’en revient toujours pas : « Ce n’est pas ce que les gens attendent. Je ne sais pas pourquoi il a sorti ça. Je pense que c’est une grosse connerie. »
Une fois n’est pas coutume les députés UMP rallient la position des socialistes. Marisol Touraine et Alain Vidalies ayant fait part de leur vive inquiétude dans un communiqué. Les secrétaires nationaux PS rappellent « qu’il est urgent aujourd’hui de renforcer les moyens de prévention des accidents du travail, de mieux associer les syndicats aux décisions dans l’entreprise et sur les lieux de travail » plutôt que de pénaliser les accidentés du travail.
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