Dans Solo d’un revenant, explique l'éditeur, « le narrateur revient dans son pays après dix ans de massacres. Ce faisant, il cherche à comprendre comment son ami Mozaya est mort, et à retrouver un certain Asafo Johnson avec lequel il avait fondé une troupe de théâtre en ses années d’étudiant. La vie renaît, hantée par de vieilles et mortelles litanies, ces phrases-talismans qui se recourbent sur elles-mêmes comme la queue du scorpion. »
Le jury a vu dans ce roman un texte « qui remet en cause des évidences en imposant un métissage des genres – fable, théâtre, poésie –, portant sur la cruauté du monde un regard vif et intransigeant ».
Solo d’un revenant
de Kossi Efoui
Seuil, 2008
206 p., 17 euros
Parmi les auteurs sélectionnés figurait aussi Yanick Lahens (Haïti), avec La Couleur de l’aube (Sabine Wespieser éditeur, 2008).
Source : Organisation internationale de la Francophonie