Bientôt la bombe nucléaire !!!
En enrichissant de l'uranium, l'Iran vient de franchir une étape supplémentaire
L'Iran est-il, comme le clame depuis quelques jours le président, Mahmoud Ahmadinejad, un «pays nucléaire»?
Téhéran a annoncé le 11 avril avoir réussi à produire de l'uranium faiblement enrichi (à 3,5%) en faisant fonctionner avec succès «une unité de 164 centrifugeuses» dans son usine de Natanz, dans le centre du pays.
Cette révélation a été faite quelques heures seulement avant l'arrivée dans la capitale iranienne du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed el-Baradei, qui doit remettre, d'ici à la fin du mois, son rapport sur les activités nucléaires iraniennes au conseil des gouverneurs de l'AIEA ainsi qu'au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le seul fait d'enrichir de l'uranium ne constitue pas, en soi, une violation du traité de non-prolifération (TNP) puisqu'il s'agit d'une technologie «duale», dont les applications peuvent être civiles ou militaires.
Mais, pour les spécialistes, il s'agit bien d'un indice supplémentaire qui témoigne de la volonté de Téhéran d'acquérir la capacité de fabriquer une bombe atomique.
Car les Iraniens n'ont aucun besoin «civil» de produire de l'uranium enrichi: leur unique centrale nucléaire, celle de Bouchehr, est alimentée par du combustible fourni puis retraité par la Russie.
«L'Iran, constate Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, est en train de franchir les dernières étapes qui lui restent avant de pouvoir produire de l'uranium enrichi de qualité militaire.»
Les Iraniens, ajoute-t-il, prévoient l'installation, dans leur usine pilote de Natanz, de 6 cascades de 164 centrifugeuses, puis la mise en place progressive, à partir de la fin de l'année, dans l'usine principale - qui n'est pour l'heure, sur le même site, qu'une coquille vide - de 54 000 centrifugeuses.
Le chercheur estime qu'en faisant fonctionner uniquement les 6 cascades de l'usine pilote, ils auraient de quoi faire une bombe «dans un délai de dix-huit à vingt-quatre mois».
A terme, une fois l'usine principale opérationnelle, ils devraient pouvoir produire «la matière nécessaire de 20 à 40 armes par an». A la condition, toutefois, de disposer de l'hexafluorure nécessaire.
Au début de 2006, l'AIEA estimait que l'Iran possédait 85 tonnes de ce composant, soit de quoi produire entre 12 et 15 armes.
Parallèlement, l'une des découvertes les plus récentes de l'AIEA - elle date de l'an dernier - est un document d'origine pakistanaise sur la façon d'usiner et de modeler la matière fissile pour lui donner une forme hémisphérique.
Les Iraniens s'intéressent aussi à la possibilité de fabriquer des bombes au plutonium.
Ils se sont déjà dotés, à Arak, dans l'ouest du pays, d'une usine de production d'eau lourde et sont en train de construire, à proximité, un réacteur susceptible de produire du plutonium de qualité militaire.
Son entrée en service est prévue pour 2011.
Pour info :
Ces nouveaux tests "réussis" du Shahab III ont été présentés comme entrant dans le cadre de manoeuvres défensives du puissant corps des gardiens de la Révolution et étant sans rapport avec l'actuelle tension avec les Six - Etats-Unis, Chine, Allemagne, Russie, France et Grande-Bretagne - à propos de la finalité ambiguë du programme nucléaire iranien.
Mais ils ont amené Javier Solana, porte-parole de la diplomatie européenne, qui conduira la délégation occidentale aux discussions de jeudi, à exprimer sa "préoccupation" et la Russie à faire appel à la retenue et au "bon sens" pour que cette réunion, prévue à Genève, soit couronnée de succès.
"Bien sûr c'est inquiétant, quand des tirs de missiles interviennent avec en toile de fond une situation non résolue autour du programme nucléaire iranien.
Je suis convaincu qu'il faut de la retenue", a dit le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Quelques jours après la révélation par l'Iran à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de la construction d'une second site d'enrichissement de l'uranium jusque-là non mentionné, Solana a estimé que cette réunion devait conduire à des "engagements" nets de la part de Téhéran.
"MÉTHODE PROVOCATRICE"
A Paris, le Quai d'Orsay a appelé l'Iran "à choisir la voie de la coopération et non celle de la confrontation, en cessant immédiatement ses activités profondément déstabilisantes et en répondant sans délai aux demandes de la communauté internationale, afin de parvenir à une solution négociée sur le dossier nucléaire".
Le secrétaire au Foreign Office, David Miliband, a jugé pour sa part que ces tests de missiles s'inscrivaient dans le cadre d'une provocation visant à détourner l'attention de la réunion de Genève et appelé la communauté internationale à se concentrer sur cette dernière.
La Maison blanche a elle aussi déploré une provocation.
"Il est clair qu'il s'agit d'exercices militaires préprogrammés.
J'attribuerai cela à la méthode provocatrice utilisée par l'Iran sur la scène mondiale depuis un certain nombre d'années", a dit le porte-parole de la présidence américaine, Robert Gibbs.
Interrogé sur ce Washington attend des Iraniens à Genève, il a répondu: "Qu'ils acceptent un accès immédiat et sans restrictions (à leur second site d'enrichissement de l'uranium).
C'est le moins qu'ils puissent faire."
Un peu plus tôt, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait dit attendre de Téhéran "des preuves convaincantes" du caractère civil de ses activités nucléaires.
La révélation du second site en construction, près de Qom, a amené le président américain Barack Obama à durcir le ton, la semaine dernière, menaçant la République islamique de "sanctions qui font mal" en cas d'échec du dialogue.
Mais Téhéran a réaffirmé son "droit" à maîtriser la technologie nucléaire.
Le principal négociateur iranien sur le dossier du nucléaire a invité les Six a adopter à Genève "une approche constructive pour régler des sujets de préoccupation mutuelle", rapporte la chaîne de télévision iranienne Press TV.
Visiblement, les tirs expérimentaux de missiles iraniens ont pour but de dissuader Israël et les Etats-Unis, qui n'ont jamais exclu une action militaire contre les installations nucléaires iraniennes en cas d'échec de la diplomatie, de passer à l'acte.
L'IRAN "EN TRÈS MAUVAISE POSTURE"?
Selon Press TV, le général Hossein Salami, qui commande l'aviation des gardiens de la Révolution, a souligné que "toutes les cibles dans la région, où qu'elles se situent, seront à la portée des missiles" iraniens testés lundi.
Le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi, un ancien chef des gardiens de la Révolution, a prévenu lundi Israël que tout attaque ne ferait qu'accélérer la disparition de l'Etat juif.
"Si cela se produit, ce que, bien sûr, nous n'attendons pas, le résultat ultime sera de hâter la fin du régime sioniste", a-t-il affirmé.
Outre Israël et les bases américaines du Golfe, les missiles iraniens sont en mesure, selon le général Nikolaï Rodionov, ancien commandant des forces de fusées stratégiques de l'armée de terre russe, de pénétrer en territoire russe jusqu'à la ville de Saratov.
A trois jours de la réunion de Genève, Javier Solana a estimé "prématuré" d'évoquer de nouvelles sanctions contre l'Iran, mais le secrétaire à la Défense américain Robert Gates a jugé la veille des sanctions préférables à une action militaire.
"Si aucune option n'est écartée, je pense qu'il y a encore de la place pour la diplomatie", a-t-il dit.
Pour Gates, le secret qui a entouré la construction d'un second site d'enrichissement de l'uranium près de Qom place la République islamique en position de faiblesse.
"Les Iraniens sont aujourd'hui en très mauvaise posture en raison de cette dissimulation, aux yeux de toutes les grandes puissances.
C'est évidemment l'occasion de nouvelles sanctions sévères. Je pense que nous avons le temps d'y arriver", a-t-il ajouté.
Ce que pense FRANCE REVOLUTION
Si les pour-parlés n'aboutissent pas entre ce pays et les occidentaux , il se peu que les USA , la France , la Grande Bretagne , l'Allemagne , la Russi et la chine prennent la décision de faire des frappes chirurgicale pour détruire les usines et installations qui pourrait servir au nucléaire , il y a un risque certain qu'a la suite de ça les pays arabes se révoltes et s'unissent , il y a un risque d'embrasement générale de ses pays , ce n'est pas a exclure .
C'est pour cela que tous sera fait , je pense , dans un cadre bien précis de la diplomatie afin de résoudre le problème pour que les choses ne s'enveniment pas .
Autrement nous riquons d'aller a une troisième guerre mondiale .