Si l’UMP est arrivée en tête avec un peu plus de 30% des voix, les trois listes de gauche totalisent quant à elle plus de 51% des suffrages. Autant dire que du côté de chez Dassault la peur grimpe et les mots fusent. La droite a fait campagne à la queue leu leu : jeunes filles devant, papy Dassault au milieu et le pauvre candidat tête de liste derrière, bien loin derrière sur les photos… C’est que Bechter, c’est son nom – proche collaborateur de Dassault au sein de son groupe – homme de paille déclaré, ne suscite pas l’enthousiasme dans la cité de l’Essonne. Et le réel patron à Droite continue de s’appeler Dassault.
Invalidé pour avoir « distribué des billets aux électeurs » (les avoir achetés donc …), furieux de ces résultats de Dimanche dernier, Dassault n’a pas hésité à ressortir de nouveau le chiffon rouge de la droite : baisse des subventions, départ des entreprises, hausse des impôts de… 100 % etc. Aucune contre-vérité n’aura échappé au discours d’un Dassault-fin-de-règne qui a peur de perdre « son » bien.