Smallville - Episode 9.01 - Season Premiere

Publié le 28 septembre 2009 par Speedu

Humain, trop humain
Savior
Saison 9, Episode 1 sur 22
Diffusion vo : The CW – 25 septembre 2009
Diffusion vf : TF6 – 26 avril 2010
Clark continue à jouer les super héros timides tandis que Lois se fait des amies ninja du futur.
PetiteCité est ENFIN de retour. Que ce fut long d’attendre ce retour tant attendu, par moi en tout cas.
Parce que soyons honnêtes, Smallville est aujourd’hui la meilleure série débilico comique de la télévision us. Un machin où la logique est restée loin, le talent d’acteurs encore plus mais où ça bouge dans tous les sens et où ça pête une fois par épisode la grande des Kent, ça vide la tête, ça fait rire, ça détent. On n’en demande pas plus et la série l’offre sans le moindre problème. Et ce season premiere enchaine quand même les grands moments de n’importe quoi.
On a par exemple Zod. Oui, un personnage tout pourri et pour bien nous le signaler, toutes ses scènes sont dans une photographie d’un vert tout moisi. Là, ils ont quand même grave abusé sur les filtres verts à vomir.
Zod donc. Joué par Callum Blue, alias Mason, Mason, Mason de Dead Like Me. Non, je vous interdis de dire qu’il est tombé bien bas. Et puis, il a fait de la muscu le Callum. Vache. Impressionant par rapport à la crevette qu’il était. On a donc Callum Blue qui est censé nous faire croire qu’il était le bel éphèbe aperçu en fin de saison 8. Mais bien sûr. A pis tiens, en fait, il n’était pas là tout seul. Non, il avait une trentaine de figurants avec. Et finalement, personne n’est tout nu mais ils sont tous en tenue militaire américaine, avec plaques d’identification américaine au cou alors qu’ils viennent de Kandor, la capitale de la défunte Krypton, planète même pas dans notre galaxie. C’est dingue comment l’American way of life est universel …
Et comme cette petite troupe de soldats ne sait pas plus quoi faire que les scénaristes de la série ne le savent, ils s’amusent à taper Tess. C’est vrai que c’est drôle mais bon, pendant 3 semaines ? Même taper Tess lasse. Hum, Smallville, la série qui fait faire des exercices de diction. Et à la fin ? Bah Zod fait un discours pas du tout convaincant et pas du tout charismatique et ils s’agenouillent tous devant lui quand il le demande. Et pouf, ils s’en vont et pouf, la lumière redevient normale dans le manoir. Hum … Et on termine par une scène qui m’a fait péter de rire : le bodyguard qui se pointe après trois semaines avc la vidéo mais il n’y a rien dessus. Le mec a quand même enregistré trois semaines de neige et n’a même pas vérifié la bande avant d’aller voir Tess ! Voilà un des éléments débilo comiques qui ont fait la gloire de Smallville.
De son coté, Lois réapparait dans un éclair, en plein milieu d’un métro aérien à Metropolis suivi d’une ninjette kryptonienne du futur aux lentilles même pas voyantes qui est en fait une des bidasses de Zod dans le manoir. Elle vient pour tatanner Lois et en fait non, c’est pour tatanner Clark. Comme ça, en plein milieu elle change d’adversaire avec pour raison qu’en fait, elle ne voulait pas de mal à Lois mais qu’elle en danger, paf, le Clark arrive. Oui, c’est une kryptonaine, c’est normal de trouver leur logique vaseuse.
Mais pour en revenir à Lois, j’ai bien aimé. Comme toujours avec miss gros intérêts devant. (je parle de ses seins !). Déjà parce que j’aime voir se battre Erica Durance qui a à peu près deux coups dans son resgistre : le kick sauté et le crochet du droit. Et elle est forte en amnésie bien pratique pour occuper la première moitié de la saison. Et puis grâce à elle, on a Justin Hartley nu. Donc forcément, on ne peut que aimer Lois. Lois qui fricote donc avec le « blur », avec Oliver et maintenant, avec David Silver de Beverly Hills, alias Tonton Derek de Terminator alias John Corben ici. Brian Austin Green fait donc sa première des deux apparitions prévues cette saison. Youhou ! C’est surtout marrant de l’introduire dans un épisode qui joue avec les voyages dans le temps et un futur apocalyptique à éviter.
L’instant débilo comique de Lois ? Le combat contre une ninja en plein milieu d’un métro aérien en 3D roumaine qui fait dire qu’il y a vraiment plus de budget alloué par la CW à la série est pas mal. Mais je crois que Lois qui se lève de l’hôpital pour courir à la cabine téléphonique pour son rendez vous de phone sex avec le blur mais 3 semaines trop tard est pas mal du tout. A moins que je garde la scène avec Oliver qui dit : restons par terre le temps qu’il faut pour pas voir que le blur est Clark.
Chloé maintenant. Elle se fait draguer par le docteur Hamilton. Il a raison de tenter sa chance : son mari est mort, son amant est mort et son fantasme a abandonné son humanité. C’est limite « t’as plus le choix CHloé, je suis le dernier homme sur Terre ». Vas-y Mimile ! Mais bon, je sens le gros loser. Après tout, l’acteur est habitué à ce type de rôle. Ceux qui auront vu la saison 4 de Battlestar Galactica où il jouait Felix Gaeta me comprendront.
L’instant débilo comique ? Mimile qui nous met des ordinateurs partout dans la tour de guêt même à des endroits purement inaccessibles. Mais comme ça fait classe de mettre des écrans LCD partout …
Et enfin Clark. Que dire du maitre des instants débilo comiques ?
- Sa pose sur les toits de Smallville qui fait dire qu’il est fan de Batman puisque l’homme chauve souris aime observer Gotham sur les gargouilles de la ville. Sans oublier que le « déguisement » de Clark rappelle furieusement Batman, voir Huntress (la chasseresse) jouée par Ashley Scott dans Birds of Prey (Les anges de la nuit), série dérivée de l’univers de Batman.
- Emmener la ninjette kryptonaine du futur des bas fonds de Metropolis à la ferme des Kent. Pourquoi ? Parce qu’il faut remplir le quota de pétage de la grange ? L’instant montre de papa Kent est pas mal non plus dans le genre, surtout qu’on sent bien qu’elle sera oubliée plus tard. Non mais je ne sais pas moi, mais il est censé y avoir 5 heures de route entre Metropolis et Smallville si mes souvenirs des premières saisons sont bons Et entre les deux des champs à perte de vue. Il aurait pu aussi simplement l’emmener dans la rue d’à-coté. Non, dans la grange des Kent.
- Clark qui saute de la statue de la liberté pour essayer de voler. Pourquoi là ? Il y a pleins de gratte ciels pour se vautrer avec classe à Metropolis et même des trucs hauts genre réservoir à blé à Smallville.
- En parlant de Smallville, il faut oublier. Ca devient ridicule de voir Clark habiter toujours là et encore plus Lois qui dort tous les soirs au Talon. Si il y a bien 5 heures de route, en plus de ces journées, elle doit très peu dormir.
- Le S de SUperman que Clark taggue avec ses yeux un peu partout. Oui ok. Mais pourquoi ce sigle kryptonain plutôt qu’un autre ?
- Et enfin Chloé, dans un magnifique instant : « bon Clark, retourne dans le passé pour modifier le continuum espace temps et sauver Jimmy ». « non ». « Putain t’abuses ! En 9 ans, je ne t’ai jamais rien demandé et là que je te demande un tout petit truc, tu refuses ? » Très grand moment débilo comique. Le meilleur de l’épisode je crois.
Enfin, que dire du générique ? Smallville prouve avec qu’elle est une série qui ose. Non, elle ne cède pas aux sirènes du panneau titre de merde. On a toujours droit à nos « somebody save meeeeeeeeeeeeeeeee » et que c’est bon. Je n’ai pas pu m’empécher de chanter et de me le repasser une bonne dizaine de fois. Et rien à redire, le monteur attitré des génériques est toujours aussi bon. Le seul regret que j’ai, c’est qu’il faudrait peut-être viré le plan de Clark accroché au missile qui fait ridicule au milieu de tous les plans sombres et actuels alors que celui-là date d’un gros paquet de saisons.
Bref, 18/10
Au fait, vous savez pourquoi je dis des instants « débilo comiques » ? Parce qu’en l’abrégeant, ça fait DC, le nom de l’éditeur des comics de Superman. Et je l’ai même pas fait exprès.