Mardi je ne pouvais, ni n'avais envie, de rater le dernier volet d'Apocalypse sur France2. Encore des images d'Histoire, la pipe façon Popeye du général MacArthur, les cadavres brûlés des époux Goebbels à côté des corps morts de leurs enfants, tués par leur mère, ou encore les irradiés d'Hiroshima. Le générique final dédiait cette série aux victimes de tous les totalitarismes.
Après les horreurs de la veille, mercredi j'avais besoin d'un programme plus calme, ça tombait bien France5 proposait Silence ça pousse ! Plantes et jardins, présentateurs souriants, programme court, absolument parfait. Le lendemain toujours sur la même chaîne, La grande librairie. Les bons écrivains ne sont pas obligatoirement les meilleurs invités dans ce genre d'émission, la preuve ce soir avec Marie NDiaye ou Trinh Xuan Thuan. Une courte escapade à New York avec Colum Mc Cann a redonné un peu de vigueur à la soirée.
Samedi sur ARTE ce sont Les Tudor qui étalent leurs turpitudes. La Boleyn se rapproche un peu plus de son but, le cardinal Wolsey commence à perdre la main et Henri VIII (Jonathan Rhys-Meyer) doit faire fondre le cœur des
Enfin la semaine s'achève, comme toutes les semaines, avec dimanche soir sur France3 l'Inspecteur Barnaby. On ne change pas une équipe qui gagne. Pourtant la concurrence était rude, The sentinel sur France2 avec Michael Douglas, Comme une image sur ARTE avec le grand Jean-Pierre Bacri et Léon de Besson sur W9. Mais j'avais vu deux de ces films et me brancher sur l'un allait encore se terminer par une soirée zapping entre chaque film. Pour éviter cette attitude idiote, j'ai arrêté mon choix et posé la zapette hors de portée de main.
Une fois de plus je me suis posé la question, mais comment font ceux qui ont accès à plusieurs centaines de chaînes grâce au bouquet « ceci » ou « cela » ? Je me suis calmé en repensant à ce vieil adage « le plus est l'ennemi du bien ».