La vie est pourtant bien faite : un lien vers un site marchand présent sur son blog permet de faire acheter son livre plus facilement et de vendre mieux. Que demander de plus ?
Quand Amazon exige d'être le seul cybermarchand présent, sous peine de supprimer toutes les informations fournies par son API sur les sites, on grince déjà des dents. Mais qu'un libraire veuille contraindre les auteurs qui tiennent un site à faire apparaître un lien vers son propre site de vente, sous peine de rendre la commande du livre impossible...
Et pourtant, cette glorieuse idée ne vient pas d'Amazon, pour une fois. Mais de Barnes & Noble. Si l'on ne trouve pas de liens vers le site marchand, alors plus d'ouvrage en stock ? C'est ce que prétend et assure Smart Bitches, qui l'a entendu dire par trois auteurs déjà, lesquels auraient été informés par le libraire que si leur site n'était pas rapidement mis à jour, on ne pourrait plus commander leurs ouvrages via Barnes & Noble. Ridicule attitude.
Mais surtout, qui assure pour B&N une telle veille des milliers (millions ?) de site d'auteurs qui sont en vente et référencés chez eux ? A-t-on payé une personne pour ce travail de renifleur ? Et pense-t-on réellement que ce genre de pratique permettra de mieux vendre ? Ou plus ? Comment un auteur pourrait-il ne pas se sentir rattaché à une boutique dans ces circonstances ? Et si c'est son éditeur qui a la charge de son site, le libraire va-t-il couper les ponts avec ce dernier ?
Jamais entendu parler de techniques semblables en France... Quelqu'un ?