Maniac Trasher

Publié le 28 septembre 2009 par Olivier Walmacq

genre: thriller (interdit aux - 12 ans)
année: 2001
durée: 1h35

l'histoire: Après une longue traque dans les égoûts, Trasher est arrêté et enfermé dans un asile sous haute surveillance. Fallon, le directeur, cherche à pénétrer l'esprit du malade. Mais ce dernier le tue et s'évade dans les dédales de l'établissement.

La critique de Eelsoliver:

Oh, la belle chiure que voilà ! Vous ne connaissez pas Maniac Trasher ? En un sens, tant mieux. Pourtant, je suis persuadé que vous êtes déjà tombés sur cette pochette immonde dans les bacs des dvd à deux euros. C'est d'ailleurs la place qui convient le mieux à ce thriller, réalisé par Grégory Putasse... euh... Gregory Fieras, en 2001.
Alors que le film nous promet un thriller avec un boucher sanglant et psychopathe, nous sommes devant une pauvre petite série B sans prétention.

Rien de bien dérangeant ni de violent malgré l'interdiction aux - 12 ans. Pire encore, le film de Fieras ment sur la marchandise. Je m'explique...
Le début de Maniac Trasher, connu aussi sous le nom de Dark Asylum, commence par une poursuite dans les égoûts. Les prémices d'un film qui pue ? Oui !
La police arrête alors le meurtrier, une sorte de bibendum sorti tout droit d'un guide Michelin.

Le réalisateur nous présente alors le psychopathe comme un meurtrier sanglant, une sorte de Leatherface du pauvre qui fait souffrir 1000 morts à ses victimes avant de les tuer.
En vérité, rien de tout ça. Sans pour autant être un bisounours, notre criminel de 200 kilos (je dois à peine exagérer) tente juste de s'échapper de l'asile où il est enfermé.

D'ailleurs, l'essentiel de maniac trasher se déroule dans un hôpital psychiatrique: on verra alors notre tueur soi-disant impitoyable, courir dans les couloirs.
Bien sûr, on déplorera tout de même quelques victimes, mais le criminel fou se contente juste de les étrangler: pas de sang et un minimum d'action pour ne pas produire un thriller trop onéreux.
C'est tout simplement du foutage de poire. Et la fin du film se terminera là où Maniac trasher avait commencé: dans les égoûts.
Mais quand ça pue, ça pue ! Rien à faire...

Note: 02/20