Je ne pensais pas la mettre cette photo-là. Un vitrail qui morcèle différents bouts de ciels, comme ces cartes postales avec plusieurs vues. Et puis, en fin de compte, j’ai changé d’avis, comme souvent : de la ringardise épinalienne, ce vitrail colorisé de ciels est monté d’un cran vers moi. Non que je ne sois subitement devenu dévot, mais cette idée de peindre avec de la transparence m’a plu. Faire cohabiter, tel un vêtement d’Arlequin, en un découpage religieux, différents ciels en une étrange fleur, peut-être est-ce une évocation d’un Dieu absent, mais étrangement présent dans l’idée de l’artiste. Je traduis: dieu, non pas comme ce qu'on voit, mais ce qui permet de voir.
Comme vous voyez, ce montage me fait délirer....Je suis athée.
L'art, il ne faut jamais assez s'en méfier.