Sarko a félicité Angie, « Restons Correct ! » se réjouit du succès « historique » du parti de Guido Westerwelle car il a valeur d’exemple pour tous les amoureux de la Liberté d’une part, qu’il ne doit rien au hasard d’autre part.
De fait, relégués depuis plus de dix ans dans les ténèbres de l’opposition, les libéraux allemands et leurs élus ont pris le temps de se forger une vraie doctrine, essentiellement fondée sur la méfiance envers l’Etat et son intervention dans la vie de Hans et d’Helga, lesquels n’ont pas plus envie qu’ont viennent leur courir sur la Bratwurst que Josette et Marcel n’ont envie qu’on réglemente et surtaxe la (vraie) galette-saucisse.
Reste qu’en Allemagne ça marche. Pas au point de permettre aux libéraux de gouverner seul mais suffisamment pour leur permettre de peser sur les décisions politiques et d’accélérer les réformes économiques, sociales et sociétales qui en découlent.
N’en déplaise aux derniers partisans de François Bayrou, c’est ça le « centrisme » et non l’indigeste ragoût de « valeurs » prétendument « humanistes » prônées par leur leader. Jusqu’à preuve du contraire l’humanité se compose d’individus ; jusqu’à preuve du contraire aussi l’intérêt « général » n’est pas différent de la somme arithmétique des intérêts individuels.