Le synopsis du film 5150 rue des Ormes anoonce déjà la couleur :
" Le 5150, rue des Ormes se situe au bout d'une petite rue tranquille dans une petite ville sans histoire. Suite à une
chute de vélo, Yannick Bérubé se retrouve, malgré lui, séquestré par une famille tout sauf sans histoire. Une famille menée d'une main de fer par Jacques Beaulieu le dernier des Justes, invincible
aux échecs, où Maude en épouse soumise lui obéit autant qu'à Dieu. Où Michelle, 16 ans, s'affirme de plus en plus, menaçante et insoumise. Et où Anne, 7 ans, au regard vide, renvoie constamment
Beaulieu à sa propre culpabilité. « Bats-moi aux échecs et je te laisse partir ». Un marché simple pour Yannick : il y laisse sa peau ou sa raison!"
Le jeu d'échecs est présenté comme la passion d'un fou furieux (sic). Et que penser de la phrase "Bats moi aux échecs et je te laisse partir". Un marché simple pour Yannick : il y laisse sa peau ou
sa raison"
Après Marie Drucker qui trouve que c'est un jeu démodé, voilà un film qui place le jeu d'échecs comme représentation mentale d'un fou dangereux. Mais est-ce le jeu qui est démodé et dangereux où
les personnes qui en parlent ? Une matière n'est que ce que les personnes qui l'utilisent en font. Et c'est ainsi qu'un jeu passionnant, ludique et très structurant devient dans l'imaginaire de
certains n'importe quoi.