La semaine prochaine, reprise de l’Edito du lundi
En attendant, quelques mots sur un duo en duel pour une histoire de pouvoir …
Quatre semaines d’un procès dont on va nous ensabler les oreilles, qui en définitive n’est qu’une histoire de « qui aurait du dominer qui » ?
Un a été plus adroit, un c’est peut être fait rouler dans la farine … la justice devrait en bout de course lever un pan du voile …
Un ex premier ministre … un ex ministre de l’intérieur … devenu entre temps Président de la république … alors coup tordu, dérapage ou inconscience …
Alors … fin de ce feuilleton dont le premier épisode date de 2004 vers le 20 octobre … ou est-ce que ce ne sera qu’une fausse fin, avant une suite alambiquée qui pourrait se poursuivre d’appel en cassation …
Qui sera le plus clair de Clearstream … ???
Dans Le Parisien Dimanche et Aujourd'hui en France Daniel Cohn-Bendit a trouvé :
Très drôle le procès Clearstream
A l’opposé François Fillon déclare :
On ne doit pas transformer les victimes en coupables.
Le lapsus du chef de l'Etat, dans l’interview TF1- France 2 avec le mot « coupables » concernant les 5 personnes qui passent en jugement dont l'ancien Premier ministre, ont été dénoncée par Dominique de Villepin et ses avocats comme une atteinte à la présomption d'innocence et a semé le trouble jusque dans les rangs de la majorité.
Cohn-Bendit remarque :
Le lapsus de Sarkozy, qui est avocat et qui connaît bien le vocabulaire judiciaire, n'est pas un hasard.
Elisabeth Guigou a jugé :
Malsain que le président de la République soit partie civile.
Pierre Moscovici a estimé :
Le procès atteint le paroxysme de la haine.
Le président a lui déclaré :
J'ai travaillé jour et nuit toute cette semaine et je n'ai pas eu le temps de suivre tous les aspects de cette polémique certainement passionnante et que je retrouverai en retournant à Paris.
Ah politique … quand tu nous tiens …