Le premier Stage of The Art de la saison se déroulait exceptionnellement au Centre Pompidou (et pas au Palais de Tokyo) et pour cause : La star antifolk new-yorkaise Adam Green (ex-Moldy Peaches) et l'ex Libertines-Dirty Pretty Things Carl Barât dans la même soirée.
La salle de "concert" du centre Pompidou ressemble plus à une salle de cinéma qu'un salle de concerts, avec pleins de sièges en velours bien confortables. (encore full assis ?! finalement ça a plutot été une bonne chose, vu l'ambiance qu'il y a eu)
Voici la review tant attendue de cette magnifique soirée.
Première Partie : Laura Gibson
Cette fois-ci je viens à l'heure pour pas manquer la première partie Laura Gibson, (pour les Dirty Pretty Things en Février 2008, il y avait Laura Marling en plus... quel abruti ! mais depuis je loupe très rarement des premières parties, j'ai retenu la leçon)
Laura Gibson porte mal son nom, accompagnée de sa guitare folk, elle a un style folk traditionnel (pas antifolk donc) proche d'Alela Diane mais sans l'accent américain sudiste que j'aime pas trop. C'est un accent moins prononcé que sa compatriote et bien plus agréable.
Le "cinéma" écoute sagement son set et elle fait la promo de son nouvel album Beasts of Seasons tout fraichement disponible.
Headliner : Adam Green & Carl Barât
Autant le dire tout de suite, je ne connais pas trop le répertoire de l'enfant terrible Adam Green (juste quelques unes). Ça doit faire de nombreuses années que j'en entend parler et jamais eu l'occasion de le voir... jusqu'à ce soir là.
Il se pointe cheveux courts et effectue 2-3 chansons avec ses musiciens, les chansons rendaient pas trop mal et on sentait déjà que l'Adam, il était pas net : pas de danse louches et gestes chaotiques jusqu'à presque se ramasser par terre. (et avec ses gros sabots rouges, ça l'aidait pas)
Les moments seul à la guitare, je suis pas trop fan... sans connaitre les paroles c'est difficile d'apprécier, même avec les "prouesses vocales" de sa voix grave qui le distingue.
Sa voix était pas au top, Adam toussait beaucoup et oubliait souvent ses paroles (souvent caché derrière un semblant de fou rire, on me l'a fait pas !)
Quand vient alors le Messie : Carl Barât (oui je suis pro Barât et anti
S'ensuit un set des nouvelles chansons de Carl en solo avec sa violoniste, sa violoncelliste et bien sûr, ses indénombrables problèmes techniques qui m'ont assez agacé à vrai dire : "mais Carl n'y est pour rien!"
Il reprendra Come Closer des DPT et même Time for Heroes (mon favori des Libertines!)
J'attendais beaucoup de son set, qui finalement a manqué de punch même si il a été très pro... pas comme l'autre.
C'est alors que l'autre fou revient, shooté comme jamais (je veux l'adresse de son dealer sérieux) et reprend seul (encore) son set à la guitare folk :/ !
Le set deviendra vite un "what do you want set" et appelle 2 personnes du public pour leurs scotcher les mains avec du ruban adhésif pour setlist, la véritable star du concert. (bon c'était marrant 2 minutes, après c'est parti en "je scotche les pieds, je scotche ma guitare sur mon micro, je la casse à la Who et je fais monter le scotch tout en haut de la salle...)
Point d'orgue du concert : Tropical Island (très sympa) et Kokomo (je crois?) avec Carl et tous les musiciens où les 2 stars se montrent plus complice que jamais.
Un concert pas terrible pour ma part (et c'est rare) où j'ai pas ressenti un besoin de contemplation ou avoir l'envie de bouger un peu... (en gros je me suis fais chier)
Adam était vraiment défoncé, a fait le pitre toute la soirée, ça faisait peine un peu. Carl très pro mais ses nouvelles compos (même si plus symphonique) ressemblent trop au 2ème des DPT, que j'aime pas trop ..voir pas du tout.
Avec ses problèmes techniques, c'était vraiment la loose, dommage car les chansons avec toute la troupe j'avais bien aimé, que ce soit Adam ou Carl. La soirée a vraiment manqué au niveau musical.
Limite Laura Gibson a sauvé la soirée, Elle a été très pro et au moins j'ai pas eu le besoin de fixer l'artiste qui peignait dans le fond. (sans oublier les sièges confortables : merci)
Tony