Oui, léger retard cette semaine mais j'ai presque des excuses recevables à fournir puisque mercredi je ne suis pas rentrée chez moi pour cause de concert de Syd Matters à Valence et qu'hier soir mes parents m'ont plus ou moins trainés à une espèce de conférence/débat philosophique sur l'intérêt général pour vieux hippies aux préoccupations écologiques tout à fait louables à la base, mais au taux de chiantissité record. Il y fut notamment question de la dystopie du darwinisme social économique et du néo-libéralisme libertarien. C'était hardcore, et là vous êtes en droit de penser que j'ai vraiment une vie passionnante. Tout ça pour dire que je ne sais plus où je voulais en venir.
Ah si. Je voulais parler de l'excellent concert de Syd Matters au Mistral Palace, la toute petite et excellent salle valentinoise. C'était assez étrange comme soirée, mais vraiment plaisant : en fait, Clémentine et moi même étions tout simplement les personnes présentes les plus jeunes, les seules en dessous de 20 ans, si l'ont ne compte pas la gamine de 5 ans qui accompagnait sa mère. Sur le coup c'est un peu étrange d'être entouré de trentenaires (surtout quand vous manquez de faire un arrêt cardiaque en croyant repérer votre prof d'histoire de 6°et 3° "qui-matait-dans-le décolleté-des-filles") mais en fait on s'y fait très vite, puis en fait les trentenaires adeptes de syd Matters sont des gens extrêmement civilisés, ce qui faisait d'ailleurs une sacré différence avec le concert de Music Is Not Fun dans la même salle trois semaines auparavant, où la moyenne d'âge était réellement de 14 ans, et où tout le monde poussait pour un oui ou un non alors que dans cette salle, quand on te pousse, pour un peu que tu sois devant, tu es obligé de te prendre le gros ampli du retour à la stabilité aléatoire dans le genou. Très agréable donc.
Mais là rien de ça : le public est vraiment là pour la musique, et du coup l'ambiance était très calme et très intimiste, intimisme accentué par l'éclairage quasi inexistant (d'où les photos ultra moyennes) dans la salle. Je connaissais le groupe de nom depuis quelques temps déjà, mais je ne m'étais jamais vraiment penché sur leur musique jusqu'à peu, mais heureusement Mélanie a eu l'extrême amabilité de m'envoyer une bonne vingtaine de titres à potasser avant le concert. Je m'attendais à un truc assez planant, et pas de déception à l'arrivée : le groupe a joué pas loin de deux heures qu'on a pas vu passer malgré la fatigue propre aux mercredi soirs. Ils nous ont parlé des influences profondes de leurs chansons (les martiens et science et vie junior), et on fait preuve d'un professionnalisme impressionnant : après avoir trifouillé pendant plusieurs minutes ses multiples pédales d'effets car sa guitare n'émettait plus un son, le chanteur découvre avec un grand sourire qu'en allumant son ampli ça fonctionnerait mieux. Bref c'était détendu et très très sympa, parfait pour rompre la triste routine lycéenne dans laquelle on est désormais enfoncés jusqu'au coup, avec la prolifération des DM nombreux et variés.
Là tout de suite je n'ai rien de particulier à rajouter, mis à part que j'ai calculé que le concert de MGMT au Ninkasi était dans un mois, une semaine et deux jours. Donc on va dire que d'ici une semaine et deux jours je vais devenir très insupportable et le rabâcher quotidiennement. Jusque là je me suis tenue, mais ça ne sera bientôt plus tolérable.
Je complète cet article mercredi en supposant que d'ici là l'inspiration sera venue. Puis si quelqu'un a une suggestion de site pour remplacer zshare pour la playlist, qu'il m'en fasse part., car Zshare semble être mort par ici, ce qui est assez ennuyeux, le principe écoute puis téléchargement étant quand même très pratique.
The Bishops - City Lights
The Shortwave Set - No Social
Glasvegas - It's My Own Cheating Heart That Makes Me Cry
Holy Fuck - Ballons (Foals cover)
Syd Matters - Louise