En fait j'avais la flemme d'écrire un vrai article complet hier soir mais je voulais poster cette photo, parce qu'elle est objectivement (OUI, objectivement) magnifique et que dans un mois = Mando Diao à la Maroquinerie. J'ai mon billet devant moi là, et je crois que je vais passer les 4 prochaines semaines à le couver. Faut savoir à quel point je les aime quand même ces garçons, je vais faire une crise de sentimentalisme aigüe s'ils font des trucs genre How We Walk, Driving Around ou Dalarna, je vois pas vraiment comment adopter une attitude plus neutre. Dans tous les cas je ferai surement peur à voir, mais bon, j'ai un peu trois ans d'attente dans les pattes, donc acte. J'AI HATE et j'écoute High Heels 5 fois par jour, et finalement je crois que j'aime terriblement ce Give Me Fire. Hier soir je me suis faite une session "youtube interviews en Suédois, je comprends pas un traitre mot mais je suis contente". Et paf, je suis tombée Dance With Somebody au piano. Ce concert m'obnubile fortement mais en même temps ça me permet de me détourner de cette grosse fuckery que fut ce second trimestre, avec ses dépressions et son internement en psychiatrie. Oui, il se passe plein de choses fabuleuses autour de moi dernièrement.
Sur un autre registre, vu que j'ai pas des tonnes de choses à raconter, je vais parler un peu des NME awards, sans refaire un compte rendu catégorie par catégorie comme l'année dernière parce que c'est d'un intérêt limité puisque par exemple Muse et les Killers ont reçu précisément les mêmes prix que l'année dernière, cad best live band et best international band. Là tu dis vive l'originalité des masses. J'avais téléchargé la cérémonie pour mon ipod histoire d'avoir un truc à faire dans le bus, et ce fut pas aussi douloureux et chiant que ce à quoi on pouvait s'attendre. Le principe de ce genre de cérémonie demeure plus ou moins bidon, mais au moins aux NME awards, y'a du beau monde à observer. Par exemple un Patrick Wolf intégralement habillé en Lady Gaga ou des Pete et Carl ensemble (je disais justement dans l'article précédent avoir fait le tour de la question mais je confesse un sourire niais quand j'ai vu ça). Y'avait quelques moments réjouissants, comme Andrew VanWyngarden très enjoué/ivre qui sort "a guuuummy spiiiiider !" en guise de speech de remerciement, ou encore Oasis recevant le prix du meilleur groupe anglais en leur absence et se faisant copieusement hués par le public présent, dont un Alex Kapranos tout de bleu ciel vétu et visiblement extrêment réjouis par cet instant de rebellion contre l'establishment musical briton. Lui et son groupe ont joué une reprise de Call Me de Blondie avec La Roux, que je n'aime définitivement pas car non seulement elle porte un patronyme crétin mais en plus elle semble atteinte d'une incapacité chronique à chanter convenablement, ce qui est au vu de sa profession assez problématique. Dans la catégorie prestation live y'a eu Glasvegas en duo avec Florence Welsh reprenant Elvis, et James Allan semblait prendre un plaisir certain à se vautrer sur cette dernière, ça vous mettait presque mal à l'aise. Je suis sure que Jamie Reynolds était jaloux. Il y a aussi eu les Friendly Fires qui ont joués Jump In The Pool avec des danseuses de samba brésiliennes à moitié nues, mais le déhanché du chanteur n'avait strictement rien à leur envier, définitivement un très grand moment de danse. Mais le clou de la soirée c'était quand même ces magnifiques ordures qui joueront à Hyde Park en pleine période d'examens, j'ai nommé Blur. Magnifique version acoustique de This Is A Low par Damon et Graham, j'ai pas versé ma petite larme de circonstance parce que le bus Lamastre/Tournon c'est pas vraiment le cadre idéal, mais quand même. Du coup le lendemain quand il a fallu faire en cours d'anglais un commentaire sur un document inconnu choisis par nos soins (cherchez l'erreur), j'ai choisi Beetlebum. Et j'ai au passage découvert qu'elle parlait d'héroïne. Parfois la réalité de l'existence voir rattrape comme ça sans prévenir et ça demeure déroutant. J'aime l'humanité, vraiment.