-Il y a trois ans de ça alors que je végétait devant une retransmission du Hurricane Festival sur Arte (vous voyez ce groupe FB ? c'est l'histoire de ma vie), mes yeux se sont arrêtés sur des inconnus répondant au nom étrange de Mando Diao qui maniaient plutôt bien leurs guitares. En gros, depuis ce jour là mes yeux sont restés bloqués sur eux.
-Hélas pour moi, ces messieurs demeurant étrangement très confidentiels en France, ils n'avaient pas fait une seule date dans notre pays depuis 2005. S'ensuivit une souffrance régulière quand paraissaient les noms des villes où ils jouaient.
-Je commençais à envisager sérieusement un pèlerinage dans un festival teuton afin de pouvoir enfin assouvir ce désir quand la nouvelle tomba : une date à la Maroquinerie. J'avais enfin la certitude de l'existence d'une entité divine quelque part dans ce monde.
(maintenant avance rapide dans le temps:)
Question: "C'est Mando Diao qui répète?"
Réponse: "Apparemment oui..."
Conclusion: "Bon on descend."
Et là ô miracle, on est en fait backstage, et juste à côté de la scène. Y'a même un portant sur lequel sont pendus cinq peignoires Mando Diao, mais surtout un Gustaf Norén et ses acolytes à quelques mètres de là en pleines balances. Notre position est assez stratégique et nous demeurons très furtivement cachées. Des membres de l'équipe du groupe font des allez retours mais personne ne semble s'inquiéter de notre présence, on nous dit même bonjour. Normalité absolue de la situation. Le groupe joue Mean Street, en l'absence légèrement inquiétante de Björn Dixgård, et enchaine à mon plus grand étonnement sur une reprise de Dancing Queen d'Abba. En même temps on est Suédois ou on ne l'est pas. Ils jouent encore un peu mais on fini par se faire déloger, quand même. On continue l'attente à l'étage, et à 19h30 ouverture des portes. C'était la première fois que je voyais un concert à la Maroquinerie et j'ai été très agréablement surprise par la petite taille de la salle. Je me retrouve devant à droite, as usual, dans un état de pré-béatitude probablement inquiétant.
+ Mes photos du concert sont globalement très floues, celles illustrant l'article font partie de la petite poignée ne semblant pas complètement être l'œuvre d'un malade de parkinson en phase terminale. En bonus, deux vidéos du concert en provenance du site officiel, vous pourrez admirer la stage invasion sur la seconde :
Down In The Past
Dance With Somebody