C’est le plus infernal des compagnons
Et tu ne cesses de lui coller des gnons
Ou tenter de le neutraliser
Pour éviter de te faire piquer.
Un horripilant ballet sans cesse renouvelé
Pour un affreux machin impossible à calmer
Tant que tu ne l’as pas soigneusement éclaté
Mais tu as intérêt à vraiment bien viser !
Il se gave de ton sang avec une fougue morbide
Et boit jusqu’à plus soif à s’exploser le bide
Tandis que toi tu bas frénétiquement le vide
Pour éviter sa charge toujours plus avide.
L’odieux faux-cul se pose sans bruit
Aspire et pompe et puis s’enfuit
En se moquant la mine réjouie
Quand tu te grattes avec un cri !
D’un coup c’est rouge et ça te pique,
Ca te fait très mal, ça picote et irrite
Et ça démange grave, fort et frénétique
Pendant que l’enfoiré se re-pointe très vite…
Ce sera lui ou toi tu n’auras guère le choix
Et dis-toi surtout bien que cette saloperie-là
Ne déclare pas forfait et n’abandonne pas
Tant qu’elle n’est pas repue d’hémoglobine chez toi.
Boira, boira pas ?
Piqures en vue l’ennemi est là !
Gaffe à l’oreille il est en bas
Presque invisible mais ça siffle là…
Une claque et t’es enfin sauvé,
La bête est morte écrabouillée
Et un merveilleux silence retrouvé
Se met tout d’un coup à régner.
Sauf que c’est de très courte durée
Car tous ses copains veulent le venger :
Pauvre de toi tu vas manger…
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