Ses producteurs ayant décidé de le couper en deux pour sa sortie européenne, il nous aura donc fallu regarder par le trou de la serrure pour découvrir le double-programme Grindhouse dans sa version originelle. Et constater, du même coup, ce qui aurait dû nous apparaître dès le départ comme une évidence : le “film concept” de Tarantino et Rodriguez n’est, définitivement, pas une œuvre grand public. En entier, disséqué en deux parties, voire même charcuté en douze courts-métrages, rien n’y fera : le spectateur du dimanche n’adhèrera pas, et ne pourra jamais adhérer à ce cadeau de deux cinéastes geek à leurs copains spectateurs.