Grindhouse : critique d’un sale fil(m)s de chienne !

Par Christophe Greuet

Ses producteurs ayant décidé de le couper en deux pour sa sortie européenne, il nous aura donc fallu regarder par le trou de la serrure pour découvrir le double-programme Grindhouse dans sa version originelle. Et constater, du même coup, ce qui aurait dû nous apparaître dès le départ comme une évidence : le “film concept” de Tarantino et Rodriguez n’est, définitivement, pas une œuvre grand public. En entier, disséqué en deux parties, voire même charcuté en douze courts-métrages, rien n’y fera : le spectateur du dimanche n’adhèrera pas, et ne pourra jamais adhérer à ce cadeau de deux cinéastes geek à leurs copains spectateurs.