Journal du dimanche n°3, by GdeC

Publié le 27 septembre 2009 par Mister Gdec


bien de gôche… et (hélas) toujours de combat (ça fatigue…)


En ce Dimanche, 27ème journée de l’auguste mois de septembre de l’an de grâce deux mille et neuf, comment pouvez-vous, vils manants déshonnêtes à l’allure incertaine vous désintéresser de ce que votre souverain célèbre ses noces en la contrée basque d’Arcangues ¹, avec la (même pas belle) Princesse Micaela ?

Heureusement que l’ ami qui tient ce si beau blog dit de « Résistance in-venterre«  nous rappelle aux vraies priorités de l’information libre et honnête ! Car si l’on comptait sur les (vrais ?) médias…

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Parlons à présent de choses bien plus sérieuses qui nous enculent bien grave au tréfond concernent plus directement,  j’ai nommé la énième réforme toujours si éminemment sociale de notre empereur de tous les français (- 1) qui considère fort à propos par temps de crise qu’il serait très injuste de taxer ses amis riches et préfère avec l’approbation de son grand chambellan se ruer sur l’infortune des autres…

Dernier exemple en date, l’augmentation du forfait hospitalier. C’est vrai qu’elle concerne tout le monde, et qu’elle est donc profondément égalitaire puisque ce dernier (n’) augmentera (que de) deux euros. Et 2 euros pour un riche ou 2 euros pour un pauvre, c’est toujours 2 euros, non ?

C’est comme la prime à la casse : elle diminue pour tout le monde aussi ! Histoire de paraître plus vert ?

En tous les cas, on voit mal comment ce gouvernement délétère va se sortir de ce très mauvais pas en 2010, malgré les affirmations péremptoires de ce cher François, avec une dette aussi conséquente, sans augmenter nos impôts… qui n’étaient pas encore assez élevés comme cela, sans doute, pour qu’on se paie le luxe de supprimer la taxe professionnelle sans le remplacer par quoi que ce soit d’autre… en tentant de rassurer les collectivités locales (qu’elle contribuait à financer) déjà victimes de la décentralisation… et dont le sort demeure toujours suspendu aux lèvres d’Edouard.

Donner davantage aux riches en étranglant les pauvres, les salariés, les chômeurs, et en continuant de saccager nos institutions… Demandez le programme ! Bien de droite, pour sûr.

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Pour une fois, nous ferons comme tout le monde et ne parlerons pas (inutile de se faire du mal…) de nos cousins germains et de leurs élections déjà perdues d’avance… puisque c’est l’avis général.

Je me permettrai cependant de suggérer qu’une telle collusion des positions politiques n’est pas si anodine qu’elle pourrait le laisser paraître, dans la mesure où elle pourrait bien nous faire réfléchir sur nos propres rassemblements qui eux, n’ont même pas l’excuse des raisons structurelles…

(tous mes vœux de pleine réussite à Die Linke, bien sûr… Si cela pouvait donner des ailes à nos propres démons de gauche !).

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je ne saurais vous quitter, malgré ma volonté de faire court pour ne pas vous lasser en cette journée dominicale de laquelle vous avez certainement mieux à faire que de vous consacrer à mes billevesées, fussent-elles de gauche, sans évoquer le cas de cet affabulateur de haut rang qui tenta (bien peu de temps…) de nous faire croire qu’il avait sauté eu une idylle avec la princesse (une vraie, cette fois…) Diana.


Il semblerait, désolé pour les midinettes, que ce vieux (même pas) beau ait pris ses désirs pour des réalités, et que de nombreux journalistes, et non des moindres, s’y soient fourvoyés…

Giscard justifie son roman [itv] FOG 250909
par peanutsie

Était-il utile d’en parler ? Il fallait bien le faire exister encore un peu, ce pauvre petit vieux, qui nous apparaissait déjà presque mort de son vivant…

Si je suis si cruel, c’est que je ne peux oublier que ce fut ce Président là qui refusa de gracier les trois derniers condamnés à mort de France, dont celui qui inspira le célèbre roman de Gilles Perrault, « Le pull-over rouge » : Christian Ranucci.

Cet ami de Bédel Bokassa, dont il n’est pas anodin de rappeler aux plus jeunes qu’il fût jugé pour trahison, meurtre, cannibalisme et détournement de fonds ne m’inspire donc aucune empathie : il n’en avait manifestement guère pour les autres… Alors, hein, ses histoires d’amour, je m’en bats les c…(censuré)…s.

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« N’aurais-tu pas omis une info essentielle, GdeC ? Mais si, souviens-toi, le G20 ! »

Ma réponse : rien. Quel G vain © ² ?

Vacuité confirmée ici, et ici, et encore là.  Alors, les amis, ne parlons pas des non-événements. Ce serait faire de la pub (donc bien trop d’honneur) à quelqu’un qui n’est pas grand chose sans nous. Ou si peu…


et n’oubliez pas : vive la résistance !


¹dont il est utile d’apprendre qu’y repose – paix à ses cendres – notre héraut national : Luis Mariano.

² Expression brevetée, dont la paternité est revendiquée par un certain… Jacques Attali, l’un des principaux acteurs de la vulgarisation du libéralisme en France, et plus particulièrement dans les milieux dits socialistes »… Il est piquant de voir à quel point cet homme ignore tout de ses propres responsabilités quant à l’origine de cette crise et l’aveuglement subséquent, à l’instar des Minc et autres pseudos économistes de salon qui, malgré leur apparente hauteur de vues, nous ont quand même foutu dedans… CQFD.