La rapidité de rédaction n’étant pas encore une qualité en littérature, mais cela ne devrait pas tarder à le devenir, nous passerons sur l’exploit, par ailleurs assez modeste, visant à écrire 150 pages en quinze jours portant ainsi le ratio à dix pages par 24 heures. Passons aussi sur l’exploit, cette fois-ci commercial, de Grasset nous refilant les dites 150 pages pour 13 euros, mais je m’égare. Revenons donc à Moix qui signe un de ces petits bouquins plutôt agréable à lire.
L’auteur est un fan, c’est donc à un livre de fan que le lecteur doit consacrer deux petites heures. L’auteur est aussi un esprit vif qui, autour d’un pitch en vérité aussi épais qu’un maxi-vinyl, nous trousse un texte pas si mal fichu que cela qui conjugue banalités et paradoxes, des évidences qui engendrent des curiosités et une sorte de littérature qui respire comme des mathématiques. Vous l’avez compris, ne comptez pas sur moi pour vous dire du mal de ce « Cinquante ans … ». Un bouquin qui nous livre le meilleur, comme au tout début à propos de considérations comparatives avec le Président Kennedy, mais aussi parfois le plus tarte, ce qui est le cas quand Moix se risque…