Dominique Delmas n’ayant pas réussi à enregistrer un commentaire, qui infirme une de mes conjectures, voici son texte :
Alors là il faut que tu te penches sur l'évolution des espèces. En très bref, selon mes souvenirs de biologie et de lectures, on part d'une soupe originelle avec beaucoup d'énergie pour aboutir aux premiers acides aminés bases des protéines, elles mêmes bases de la vie. Les premières cellules, de mémoire, sont des algues microscopiques, unicellulaires. Ensuite pour aboutir aux deux mondes distincts que sont le végétal et l'animal, je crois qu'il ne s'agit pas d'un ligne continue d'évolution dont chaque Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre Espèce ou, Variété, etc. (le fameux RECOFGERVI) constituerait un maillon, mais plutôt un aboutissement d'e deux voies de développement tentée par dame Nature, avec à l'intérieur de multiples essais d'évolution et d'adaptation. Donc schématiquement notre algue a évolué, d'un côté vers le monde végétal sans cerveau sans mobilité et avec des stratégies de vie spécifiques, et de l'autre côté, vers le monde animal avec sa mobilité, et ses autres stratégies de développement. Chaque RECOFGERVI marque une étape des tests de la nature pour trouver le meilleur développement et la meilleure adaptation. Là je t'engage à te plonger dans nombres d'ouvrages traitant du sujet mais tu vas redécouvrir toutes les tendances évolutionnistes diverses et variées, sans parler des théories créationnistes, car finalement c'est peut être Dieu qui avec sa baguette magique.... Alors pour ma part le changement dans la nature est le fruit d'essais erreurs multiples qui aboutissent soit à des impasses soit à la poursuite de l'évolution. La différence entre l'homme et l'animal ou la plante c'est que l'homme à la capacité de se projeter et donc d'organiser ou de provoquer son changement contrairement à l'animal ou le végétal sur qui il tombe par hasard, pendant tous ces millions d'années. Voilà quelques réflexions à chaud qui méritent de longues, très longues discussions.
Au fond, ce blog ne fonctionne pas. Je m’épuise à réfléchir seul, alors que je suis totalement inefficace. Je devrais me contenter de lancer des sujets, et laisser la société leur trouver une solution. Mais pour cela encore faudrait-il que ce blog soit lu, ce qui demanderait, outre qu’il ait un sujet intéressant, que je lui fasse de la publicité, comme le disent Hervé Kabla et mes livres de marketing (et peut-être aussi que je change de plate-forme de blog). Pour que fonctionne « l’ordinateur social », il faut une « mise en œuvre du changement », et il n’y a que les cordonniers à être mal chaussés.
Compléments :
- Et il n’y a pas qu’avec mon blog que je suis un mauvais leader du changement. Je n’ai pas fait grand-chose pour convaincre l’association Insead de faire évoluer son site web soviétique pour qu’il permette que l’on y échange sur le thème de nos clubs, que l’on y pose des questions à nos invités... Dommage, il y a quelques jours je discutais avec Marc Jalabert de Microsoft, qui aurait aimé donner son point sur les propos de Christophe Boulangé d’IBM : un forum Cloud Computing aurait sûrement été très riche.
- Heureusement, il n’y a que moi qui suis incompétent : InnoCentive est une société qui utilise les techniques de Web social pour résoudre les problèmes que ne savent pas résoudre les entreprises.