Alors qu'elle n'a pas encore été discutée par l'Assemblée cette proposition crée déjà une polémique. On lui reproche d'être bâclée et surtout de favoriser les inégalités étant donné que tous les étudiants ne sont pas équipés en informatique.
Le président de l'Unef, Jean-Baptiste Prévost, a déclaré à l'AFP : « Nous pensons que ce texte est bâclé, partiel, partial et qu'il utilise la question de la participation des étudiants comme un alibi ». L'organisation étudiante souhaite que le texte soit retiré de l'ordre du jour et reprit « en main avec sérieux, en ouvrant de véritables concertations ».
L'Uni, la troisième organisation étudiante estime pour sa part que ce projet de loi est une « piste intéressante à étudier ». L'organisation affirme : « Nous sommes favorables à tout ce qui favorisera une meilleure participation aux élections et éliminera les fraudes existantes ». Cependant, elle estime qu'« il faudra tout mettre en place pour éviter des fraudes ou soupçons de fraude, et notamment éviter que le président de l'Université puisse avoir le contrôle de l'élection ».
Enthousiaste, elle affirme aussi : « Cette proposition de loi ne porte que sur les élections aux conseils centraux des universités. Or il faudrait que le vote électronique soit introduit lors des élections au Crous, qui concernent tous les étudiants, y compris ceux en BTS, IUT, classes prépa, qui n'ont pas accès à des bureaux de vote ».