Je profite du sommeil post tétée de haricot pour faire une petite entrée...
Mercredi dernier, je me suis réveillée en sursaut à 6h00 du matin : "ça" me dégoulinait le long de la cuisse. Je me lève d'un bond et je sens un "floch" entre mes jambes !
"Chéri ! Soit j'ai pissé au lit, soit je perds les eaux !"
Et de me ruer dans la douche, parce que ça coule, un vrai petit filet d'eau rosâtre, comme dans les livres. D'ailleurs, je suis trempée de sueur et donc je me douche rapidement le haut du corps.
Branle-bas de combat, Nereij s'occupe de remplir ma valise sur mes ordres, empile tout ce qu'on emmène (sac du petit, appareil photo, camescope...) puis se douche pendant que moi, debout dans la baignoire, je préviens la famille.
En 20 minutes, on est dans la voiture (ceux qui nous connaissent sauront reconnaître l'exploit.)
Direction la maternité. (Ah ah ! c'est sûr qu'on n'allait pas tenter la ballade de la pointe du raz !)
A la maternité, c'est calme. Le monitoring montre que les contractions sont trop faibles, il faut donc attendre. Au toucher, la sage-femme trouve le haricot trop haut aussi m'interdit-elle de marcher (des fois que le cordon serait en cause...)
Me voilà installée dans une chambre, avec pour copine un gros bidon fort sympathique, mais hyper stressé, qui est séquestré pour cause de tension pas bonne (tu m'étonnes, vu la pile !)
Nereij file faire les trucs importants qui ne peuvent plus attendre (comme acheter le radiateur pour le petit), promettant de revenir en début d'après midi. M'enfin, pas besoin de paniquer, je contracte pas fort et erratiquement, je suis beaucoup plus détendue que lui.