Concernant les relations entre la Russie et l'Ukraine, Medvedev a reconnu leur dégradation : "Cette dégradation n'est pas fatale. Et la tâche des dirigeants de nos pays, de l'administration future de l'Ukraine, tout comme de l'administration future de la Russie, est de faire en sorte que ces relations deviennent moins compliquées et qu'elles reposent sur un avantage réciproque, tout en s'inspirant de cette sympathie particulière qui a toujours existé entre nos peuples."
Au sujet de la Géorgie, Medvedev souhaite rétablir de bonnes relations avec ce pays, mais ne compte pas le faire avec Mikhaïl Saakachvili : "Les relations russo-géorgiennes seront bonnes, elles reposeront sur une amitié séculaire, sur une histoire et des traditions communes... Elles redeviendront ce qu'elles ont été jusqu'à tout récemment", mais "je n'aurai pas affaire avec le président Saakachvili qui a commis un crime contre son peuple et contre le peuple d'Ossétie du Sud."
Un étudiant lui a également posé une question sur son avenir et sa participation à l'élection présidentielle de 2012. La réponse de Medvedev a été la suivante : "Si je travaille bien, si j'accomplis mes missions, si le peuple russe me fait confiance, pourquoi pas ? (…) Si cela profite à notre pays, je suis prêt à occuper n'importe quel poste." Et comme Vladimir Poutine ne semble pas exclure de se présenter également en 2012, Oleg Kozyrev, auteur des Roulitiki, a eu l'idée d'une séquence avec un personnage bicéphale – Di et Vo sur un seul corps- où l'on ne sait pas vraiment qui s'exprime.
Enfin un étudiant a demandé à Medvedev ce qui comptait le plus dans la vie. "L'amour - que peut-il y avoir de plus important ? L'amour pour sa famille, pour ceux qui vous entourent, c'est le sens de la vie", a répondu Dmitri Medvedev. Quel romantique ! Opération séduction réussie ?
Source photo : Ria novosti