Le Nocturne en do dièse mineur Opus Posthume et une des pièces pour piano qui me bouleversent le plus. La gravité presque morbide de l'ut mineur nuancée par les trilles si caractéristiques de Chopin à la main droite... Sans parler d'un passage étonnamment hispanisant.
Il existe d'innombrables versions, dont celle méditative, accrochée à un temps suspendu, de Pascal Amoyel (cf. note du 8 novembre 2006).
Il existe cinq différentes versions sur le site pianosociety.com. J'ai sélectionné la moins inaudible (même si elle est un peu trop lente à mon goût) : la première version. (Tout en bas de la page - Pianiste nommé Didier Brest).
Sinon, le site youtube.com permet de voir et écouter le grand Aldo Ciccolini magistralement interpréter (il y a pas mal d'années) ce nocturne avec la respiration, l'intériorité idéales et une main droite prodigieusement véloce. Encore une fois une démonstration du temps suspensdu qu'il faut savoir imprimer sur Chopin. Tension n'est pas forcément synonyme de rapidité, bien au contraire.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 13 décembre à 14:48
merci pour votre blog et le lien avec les différentes interprétations de ce nocturne Bien sur celle de W Spilman est extraordinaire et tant chargée de l'émotion de son histoire.(cf le pianite) Mon père m'a joué ce morceau pour me dire adieu , la dernière fois qu'il c'est assit au pino quelques temps avant de mourir. (c'était un pianiste et organiste aveugle , de l'école INJA à Paris avec André Marchal pour l'orgue, qui avait cette finesse d'interpretation cette clarté et cet espace , suspendu....(surtout pour les interprtation de Bach .qui en font la différence avec d'autres. Merci Line