Le témoin imprévu

Par Elisabeth Robert

Le témoin imprévu par Jo Wajsblat et Gilles Lambert.

Il s'agit d'un récit traumatisant... En tous les cas pour moi.

Je n'ai jamais connu la guerre si ce n'est dans les livres d'histoire ou encore pire au journal télévisé!...

Pourtant mon grand-père a fait 8 camps de concentration et ma chance c'est son salut. S'il n'était pas revenu de cette horreur mon père ne serait jamais né et je ne serais pas en train d'écrire cette note.

Aussi quand par hasard je découvre ce témoignage de Jo j'avoue que j'en ai plus que les larmes aux yeux.

Survivre aux chambres à gaz et réussir ensuite à vivre avec toutes ces images gravées en lui. Toute sa famille a été décimée pour la simple raison qu'ils étaient juifs.

Encore aujourd'hui je ne comprends pas et ne tolére pas que l'on puisse au nom d'une religion exterminer une "race"!!

Mais je ne tolère de toutes les manières aucune forme de pouvoir sur la vie d'autrui.

Seulement là c'est un massacre, c'est une extermination sans nom!

En octobre 1944, Jo Wajsblat, un juif polonais de 15 ans venant du guetto de Lodz, est poussé dans la chambre à gaz n°4. La porte s'est refermée… puis ouverte sur ordre de Mengele.

Voici le pitch du livre:

Une odeur de chair et de cheveux brûlés flotte constamment dans l'air. Les fours incinérateurs ne suffisent plus, on a creusé en lisière de la forêt de grandes fosses où l'on entasse les cadavres avant de les arroser d'essence, comme à Chelmno ou à Treblinka. " En octobre 1944, Jo Wajsblat, un juif polonais de 15 ans, est poussé dans la chambre à gaz. La porte s'est refermée... puis rouverte sur ordre de Mengele. Survivant de Birkenau, il attendra plus de cinquante ans pour révéler son secret. Le témoin imprévu parle de son expérience exceptionnelle, mais également des personnages qui l'ont marqué. Si raconter son histoire est un moyen de lutter contre la banalisation, comme le souligne Gilles Lambert, " c'est aussi pour Jo Wajsblat une ultime façon de s'excuser d'avoir survécu ".
Biographie de l'auteur
Il y a quelques années, Gilles Lambert a convaincu Jo Wajsblat d'écrire son histoire. Comme Jo, une partie de sa famille est morte à Birkenau. Journaliste, il couvre la guerre d'indépendance d'Israël, publie un livre sur le soulèvement des jeunes sionistes et interviewe les écrivains survivants. Aujourd'hui, Jo Wajsblat intervient régulièrement dans les collèges et lycées où il apporte son témoignage.

Un avis trouvé sur le Net:

j'ai lu ce livre d'une traite et ce qui est écrit est au-dessus de l'imaginable comment cet enfant a-t-il réussi à survivre pendant toutes ces années sans jamais baisser les bras....merci pour ce livre....mais je n'arriverais jamais à m'habituer au manque d'intérêt au retour des déportés en 1945.Comment ses Hommes ont-ils pu garder ce silence, n'en parler que des années plus tard. j'ai un grand respect pour ces survivants et une pensée sincère pour tous ceux qui ne sont pas revenus qu'ont ne les oublie pas!

Cliquez sur ce lien pour découvrir un témoignage en vidéo:http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/reportages/jo-wajsblat-rescape-d-auschwitz-reconnait-josef-mengele/(gid)/5413