Enfin, on voit. Façon de s'exprimer. On nous faire voir. Ca n'empêche pas de capter autre chose. De délicieux.
Passons en effet sur le concept, les ralentis, le montage, les musiques, le suspense (quasiment insoutenable) qui règne. Glausons sur le fait que cet hymne aux saveurs et à la french bouffe est sponsorisé par une société de pizzas qui se livrent. Dédaignons si vous le voulez bien tout ce décorum aux airs de barnum.
Au fond, cette émission me plaît. Beaucoup. Elle me plaît parce que j'y vois des gens que dans leurs yeux, quand la grande carnasserie des temps modernes n'agit plus (le concours, les notes, tout ça), on lit du rêve, de l'enfance, du plaisir, des étoiles. De l'émotion. Du spontané.
Ô, ce ne sont que quelques secondes, disséminées par ci, par là. Faut les traquer, c'est sûr. Savoir être patient. Ne pas ronger son frein pendant la pub.
Et comme ça fait du bien ! Comme ils sont touchants, ces femmes et ces hommes, que l'on sent animés d'une once de grâce, d'un zeste de folie, et comme ils se révèlent, finalement, tels qu'ils sont. Comme leur manière de cuisiner et de préparer épouse ce qu'ils sont. Et comme parfois, carrément, ils sont drôles, qu'ils jouent un rôle ou pas.
Pas envie, du coup, de percer les secrets et les coulisses de cette machine à audience. Simplement envie de profiter de ces parcelles-là. Merci.