En direct de New York, le président n’a délivré qu’un discours « prêt à porter » devant deux journalistes réduits au rôle de faire-valoir. Nicolas Sarkozy semble souffrir d’une triple obsession.
Première obsession : Être le président des grands patrons. Plutôt que de servir les intérêts de Dassault en allant « vendre le Rafale au Brésil », le président ferait mieux d’arrêter de supprimer des dizaines de milliers de fonctionnaires qui sont la force d’un service public utile aux français.
Deuxième obsession : Être le premier menteur de France. Le chef de l’État ose affirmer que « le risque systémique financier est derrière nous » à l’heure où tous les économistes s’inquiètent d’un possible krach monétaire, effrayés par la situation du billet vert, ou encore d’un krach obligataire sur l’endettement des États.
Troisième obsession : Être l’homme d’une politique injuste. Après la taxe carbone, il crée un nouvel impôt en taxant les indemnités journalières des salariés en cas de maladie. Cet impôt est honteux, c’est un impôt sur la souffrance. Le président fait par ailleurs ses choux gras de la misère humaine en expulsant les sans-papiers vers des pays en guerre qu’ils ont dû fuir pour survivre.
Cette prestation présidentielle renforce les communistes dans leur volonté de faire battre cette politique. Dès aujourd’hui et pendant dix jours ils se mobilisent pour porter leurs solutions face à la crise et construire avec les français une alternative à la politique du gouvernement.