Jean Michel NICOLAI organisait ce jour, pour le CNISF , un colloque au CNAM sur le management et capital éthique de l’entreprise. Mon emploi du temps ne m’a hélas pas permis d’assister à l’ensemble de cette journée, mais voici quelques temps forts notés cet aprés midi.
Michel DESSAIGNE, rappelle les objectifs d’IRESCA. L’occasion aussi d’annoncer le lancement du réseau iresca, avec la volonté de mettre à disposition des intervenants en entreprise un ensemble d’outils et de ressources pour faciliter la diffusion du concept responsabilité sociale des cadres. Un sité dedié permet de s’inscrire pour participer et rester informé : reseau-iresca.net
Herve LAINE, Président du Cercle Ethique des Affaires présente la méthodologie du cercle, basée sur 4 valeurs pragmatiques, 5 domaines d’application, 6 actions. Une vision assez moderne, les valeurs étant rapprochées du bien, du bon mais aussi du beau ! L’annonce d’un label spécifique qualéthique me laisse un peu sceptique, même si il s’appuie sur les normes ISO existantes plutôt que d’en inventer de nouvelles. A priori 4 sociétés ont déjà été labellisées.
Eve MORELLI, d’Asset4 présente le point de vue des investisseurs. Son entreprise fait travailler 180 employés pour fournir, au niveau mondial, une batterie d’indicateurs extra financiers facilitant la prise de décision des investisseurs. Les informations captées via différentes sources, internes ou externes aux entreprises, sont classées et pondérées pour alimenter des indicateurs adaptés à la stratégie de chaque fond d’investissement. Elle présente un exemple impressionnant sur 5 grandes banques américaines. Les 2 ayant survécu à la crise étaient les seules notées au moins A dans les valeurs 2006 des indicateurs Asset4.
Yvon GATTAZ est venu clotûrer le colloque avec son humour et sa verve habituelle. Il souligne l’importance des entreprises de taille intermédiaire (500-5000 salariés) pour le tissu industriel français, et le syndicat ASMEP-ETI créé pour les défendre. Il rappelle aussi que lors de la création du groupement ETHIC , en 1976, la charte à signer par chaque adhérent imposait la prise en compte de l’intérêt général. Les reflexions de l’époque proposaient déjà de remplacer le PNB par le Bonheur National Brut.