Trouve cette pub sur le net
Rien de tel qu’un bon jeu concours pour créer ce que l’on appelle du buzz.
Ce que je trouve intéressant, c’est la brochette d’entreprises sponsors. Au risque de me faire plein d’ennemis d’un coup,
on a un joli fleuron de sociétés qui surfent sur le greenwashing.
Le journal Le Monde (feu Le Monde) que je ne connais trop bien pour avoir habité plus d’un an chez un journaliste qui y a travaillé une vie entière ! Ce journal est une caricature du nouveau modèle de la presse. Je dois avoir plus de lecteurs pour vendre plus cher mes espaces aux publicitaires pour faire plus de recettes. Quand on regarde les chroniques économiques signées Le Boucher ou Delhommais, on est simplement effaré qu’un journal sérieux puisse à ce point tomber dans la grossièreté.
Yves Rocher, qui depuis 5 ans mise à fond sur l’aspect feuille verte et bio alors que, rappelons-le, Yves Rocher est aussi crado que l’Oréal. Mais bien plus bavard question environnement. Pourtant, de lourds dossiers à charge pèsent sur le fabricant de cosmétiques, en matière de biopiraterie notamment. Mais aussi une vieille histoire burkinabé, qu’on racontera prochainement…
MSN, c’est à dire Microsoft. Celui qui rafle la mise sur ses brevets informatiques et qui rend obsolète n’importe quelle machine pour peu que vous soyez accroc à ces logiciels. Microsoft dont on voit mal le rapport avec l’écologie, notamment comme nous l’avions évoqué sur notre actu Hasta la Vista.
Poweo, entreprise, qui au fond ne fait que du « boursicotage» sur le marché désormais ouvert de l’électricité. Une entreprise qui n’a rien, mais alors rein à voir avec les énergies renouvelables, puisque de toute façon elle propose toutes les offres. Vous voulez du pas cher, il y a du pas cher. Vous voulez du cher, il y a du cher. Du renouvelable ? pas de problème, on peut faire…
Greenzer, une jeune société du web qui propose aussi des actus et un comparateur écolo. Une sorte de concurrent pour votre SCOP dévouée. Mais pour avoir rencontré les bonhommes, fort sympathiques au demeurant, on sent bien qu’ils vendent du vert comme ils pourraient vendre des éponges ou des radiateurs.
Mais surtout Toyota ! Toyota qui est devenue le symbole, que dis-je, le syndrôme de la voiture verte. Faut-il le rappeler, la voiture hybride est loin d’être écolo ? Emet moins de CO2 qu’une berline classique certes. Mais primo cette réduction est faible (110g/km théorique mais 147g/km mesuré) pour une voiture équivalent à une Smart mais surtout, au risque d’enfoncer des portes ouvertes, la voiture propre n’existe pas.
Car la voiture, ce n’est de toute façon pas qu’une question de CO2. C’est l’infrastructure qui va avec (autoroutes, parking, bison pas futé,…), la nuisance sociale (bruit, ville embouteillée,…) et un symbole (abolition du temps et de l’espace, sentiment de domination…)
Le problème de la nouvelle flopée d’écologistes qui arrive, c’est que le monde se résume pour eux à un marché de monnaies auquel se rajoute une nouvelle devise « verte» : le gramme de CO2.
Voilà, un exemple comme un autre de greenwashing collectif. On a les totems qu’on peut…
Mais de l’autre côté du monde, on ne manque pas de défouloirs !