Aujourd'hui, j'ai pour la première fois mis les pieds au 104, nouveau lieu de création artistique parisien, perdu au fin fond du nord de la ville, rue d'Aubervillier. Mais pas question pour moi d'aller faire coucou aux artistes en résidence là bas, ni de déguster une pizza vendue dans la camionnette garée à l'intérieur du hall (c'est contemporain), mais plutôt d'assister à ma première journée de formation de médiation Nuit Blanche.
Bon alors déjà, le 104, c'est un hangar. Mais un hangar un peu compliqué... Parce que après avoir demandé au bureau d'accueil numéro 1 où se trouvait la réunion, traversé la totalité du bâtiment, j'ai du redemander mon chemin au bureau d'accueil numéro 2, où on a fini par me dire que c'était dans la salle 200. J'avoue, c'était écrit dessus, mais moi, les panneaux, quand ils dépassent les 2 mètres de haut, je ne les vois plus!
La formation maintenant. Histoire de rester polie, et de ne pas polluer cet article, je m'en tiendrais à cette phrase : c'était pas palpitant. J'y ai par contre appris que Nuit Blanche = recyclage! On recycle le sable de Paris Plage, on recycle les cabanons de Paris Plage, reste à savoir si le lendemain matin ils recyclent tous les papiers qui leur restent...
Mais pourquoi sommes nous allés au 104 me direz vous ? Pourquoi venir à l'autre bout de Paris pour rester dans un amphi ? Seul avantage de ce lieu, la proximité d'une boulangerie de la rue Riquet où une demi-baguette ne coûte que 30 cents, et où on peut se payer un roudoudou à 15 cents. Un bonbon à 1 franc, ça faisait bien longtemps!
Lo, qui s'est coupé les lèvres et niqué les dents