ACCEPT, ça fait froid dans l'Udo

Depuis que Queen a tourné sans Freddy Mercury mais avec Paul Rodgers, bien sûr, tout est permis: David sans Jonathan, Sonny sans Cher, Chasseur-sachant-chasser sans Son-chien. Imaginerait-on Iron Maiden sans Bruce Dickinson ou Judas Priest sans Rob Halford ? Helloween sans Michael Kiske ? Gnnnn ? Oui, bon, d'accord, ce ne sont pas forcément de bons exemples (d'autant que si vous me posez la question, je vous réponds, et même si vous ne me la posez pas : je crois bien que je préfère Iron Maiden sans Dicksinson, ou plutôt avec son prédécesseur). Bref. ACCEPT, le combo de heavy teuton par excellence (qui n'a pas hurlé Princess of the Dawn sur le live a Osaka n'est bon qu'à faire les poubelles de Lara Fabian pour le compte de Gala) se reforme…
- Ouaaaaaaissss !
- Mais sans Udo Dirkschneider !
- Hoouuuuuuuuuuu ! Les cornes ! Houuuuuuu !
Il fallait vraiment avoir de big balls to the wall pour oser, et ils l'ont fait. D'ailleurs, c'est la seconde fois, puisque l'album Eat the Heat (1989), qui prend la poussière sur mes étagères tellement il est bon, avait constitué un premier essai peu convaincant.
Le célèbre Mark Tornillo (mais si, l'ex-TT Quick ! Ça ne vous dit rien ? Moi non plus, en toute franchise…) assurera donc les gueulantes sur le prochain album, produit par Andy Sneap (Megadeth, Nevermore et des tonnes d'autres) et qui devrait voir le jour l'année prochaine.
Quant à un retour de Udo Dirkschneider dans Accept, le petit chanteur à mis les choses au clair dans une interview à Blabbermouth: "Je n'ai plus rien en commun sur le plan musical avec Accept. Je veux dire : je parle toujours aux gars, mais il ne se passe plus rien entre nous musicalement."

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