On ne sait plus comment tout cela a commencé. Pour l'heure, notre pigiste spécialisé dans la politique et les courses hippiques est allé s'installer au soleil. Il avait promis de pondre un billet sur les blogueurs politiques et sur l'usage qu'ils font de Tvitter.
Hier, il nous a faxé un début. Incroyable la capacité de certains à utiliser des outils moyenâgeux ! Il envisageait une série de vingt-six chapitres.
Chapitre I - Combien il y a de sortes de followers, et par quels moyens on peut les acquérir
Chapitre II - Pourquoi les followers de Dagrouik, conquis par Ségolène, vivent désormais sous leur propre loi et se nomment les trolls
Chapitre III - Comment on doit traquer les followers qui suivent davantage qu'ils sont suivis
Chapitre IV - Des comptes nouveaux acquis par ceux qui ont choisi de saisir le bruit de fond de la conscience globale
Chapitre V - Des twiytters qui sont followés par des scélératesses
Chapitre VI - Comment, dans toute espèce de communauté, on doit mesurer ses forces
On a jeté son fax à la poubelle. Ces chiffres romains, c'est minable ! Il avait prévu une dédicace. Et pourquoi pas une chanson de Balmeyer ?
"Ceux qui veulent gagner les bonnes grâces d'un prince ont coutume de lui offrir ce qu'ils possèdent de plus rare ou ce qu'ils croient être le plus de son goût, comme des liens, des perles, des chaînes ourlées de billets précieux et des followers brillants d'un prix proportionné à la grandeur de celui à qui ils en font hommage. Le désir que j'ai de me présenter à vous avec un gage de mon dévouement, ne m'a fait trouver parmi tout ce que je possède rien que j'estime davantage que la connaissance des blogueurs politiques les plus influents ; connaissance acquise par une longue semaine sur twitter et donc par la lecture assidue des twuitts. Les observations que j'ai pu faire avec autant d'exactitude que de réflexion et de soins, je les ai rassemblées en vingt-six billets que je vous adresse ; et quoique je juge cette oeuvre peu digne de vous être offerte, je compte cependant assez sur votre humaine bonté, pour espérer que vous voudrez bien l'accepter. Considérez que je ne puis offrir rien de mieux, que de vous procurer les moyens d'acquérir en très peu de temps, une expérience qui m'a coûté tant de temps et de difficulté."
Et ça continuait. "Vous ne trouverez dans ces billets, ni un style brillant et pompeux (tu parles !), ni aucun de ces ornements dont les auteurs cherchent à embellir leurs écrits."
On est en train d'essayer de lui trouver autre chose à faire ici à notre copiste. Il va commencer par aller lire les conseils de blogage , signés Nicolas de Machiavel. Numéro un chez les Borgia.
Nous allons de notre côté attendre. Nous avons lancé un appel au secours sur Twritter pour savoir à quoi servait Tzwitter. Le seul à nous répondre nous a donné le titre de ce billet. Excusez-moi, je sens comme une odeur de brûlé.
musique offerte par Gaël
photo : mes amis blogueurs politiques venus à mon secours sur Twtitter