Pourtant, j'aime bien Murat. Je ne l'écoute plus parce que ça me rappelle trop de souvenirs, mais j'aime bien ce type-là. C'est joli, comme titre, "Le cours ordinaire des choses". Ça sent la vie qui passe, comme le cours d'un fleuve, tantôt en crue, tantôt à l'étiage, tantôt agité, tantôt paisible. Parfois, on ressent le besoin de remonter à la source. Parfois, on préfère aller vers l'estuaire, sentir les embruns. Le Ligérien se situe entre les deux et j'aime bien ne pas avoir à choisir. Je déteste faire des choix mais c'est ça, le cours ordinaire des choses. La vie n'est faite que de choix, plus ou moins heureux, plus ou moins désicifs. Et pour reprendre une citation de Calderón que j'aime bien : "Le pire n'est pas toujours certain".
Photo : Le cours ordinaire de la Loire, samedi dernier, à La Chapelle-aux-Naux. Ce week-end, la marine fluviale fera l'objet d'un grand rassemblement à Orléans, en plein Festival de Loire (démonstrations de halage, d'éclusage, de tirage de sable…).