Le Greewash, comme pas mal d’angles de la Corporate Social Responsibility (CSR) sont souvent sujets à maintes polémiques. Maintes polémiques car quand nous sommes exposés à une campagne clamant l’engagement d’une marque contre le travail des enfants, la verdure de ses produits, etc … on a du mal à le croire. Combien de fois, avec des amis (pubards ou pas), j’ai été exposé à des spots corporates ayant engendré des commentaires du genre “c’est du n’importe quoi”, “je suis sûr qu’ils ne le font pas” ou encore “c’est juste pour vendre”. Cela peut sembler basique et primaire comme raisonnement, mais que l’engagement de la marque soit réel ou pas, je suis sûr de ne pas être le seul à avoir constaté, ou fait ces remarques.
Si l’on se concentre uniquement sur le combat écolo des marques, le sentiment que ces dernières trompent les consommateurs est tellement fort qu’un concept que nous connaissons tous, celui de greenwash, est venu donner un nom à cette tendance, il y a de cela quelques années aux États-Unis (voire une dizaine).
Le Greenwah souligne donc cette malheureuse tendance qu’ont certaines marques à exagérer l’impact positif de leurs produits ou de leurs actions sur l’environnement. J’ai l’impression que les marque sont de plus en plus nombreuses à avoir compris que le consommateur avait désormais des moyens plus évolués, collaboratifs du moins, pour se rendre compte des supercheries, et ainsi, certaines d’entre elles optent pour le Greenact. Oui, j’aime faire des néologismes (Quoique je ne suis pas le seul), mais ce que je veux dire par là, c’est qu’à force de faire semblant, et d’éviter se faire étiqueter comme greenwasher, on constate que des dispositifs, des mesures ou des actions s’approchent réellement de l’idéal green. Une observation à mon avis encore difficile à généraliser, mais qui peut se faire grâce à des opérations comme celle de la banque américaine PNC, avec son mur végétal géant visible dans la ville de Pittsburgh, actuel centre du monde pour cause de G20 (vous trouverez une foule de détails dans le communiqué de presse).
Si je n’ai pas rédigé un tel billet avant, c’est que je n’ai pas trouvé d’opé assez convaincante pour le faire. Je suis peut être trop direct puisque beaucoup d’entreprises s’engagent pour de vrai pour la planète, mais le greenwash ayant déjà trop sévi, il est plus facile de se rappeler des mauvais exemples que des bons. Connaissez-vous d’ailleurs de votre côté de vraies illustrations de CSR correspondant à cette idée de Greenact? Pensez-vous que la tendance du réel engagement va s’affirmer ?