Nous avons enfin un peu de méchanceté au sein de ctte équipe. Avec la robustesse de Gill et Mara, l’intensité de Mohen et l’arrogance de Cammalleri, Montréal ne se fera plus rudoyer sans répliquer, les joueurs adverses ne s’installeront plus confortablement dans la demi-cercle de notre gardien, notre équipe ne se fera plus maltraiter sans que personne ne réagisse…
Il était temps. Car la saison dernière nous a appris quelque chose de primordial. Le Canadien de Montréal était une équipe beaucoup trop gentille, trop “soft” pour la cruelle ligue nationale.
Notre directeur général l’a vite compris. Hal Gill, Paul Mara, Travis Moen… et Mike Cammalleri.
Bob Gainey s’est-il inspiré de son homolgue des Rangers, Glen Staher?
Lorsque le directeur général des Rangers a rapatrié Sean Avery après ses frasques commises à Dallas, il savait très bien qu’Avery pouvait changer un match à lui seul. Lors des séries 2007, il a sorti Martin Brodeur de sa bulle en faisant des singeries devant lui. Comportement inacceptable? Peut-être. Attitude gagnante? Sûrement. Depuis cet incident, Martin Brodeur n’était plus le même. Avery a utilisé le livre des règlements jusqu’à la limite. Maintenant, faire le bouffon devant un gardien est interdit. Avery a profité d’une lacune dans les règlements de la LNH pour déconcentrer l’un des plus grands gardiens de l’histoire.
Oui, cela est très méprisant, voire indigne de l’esprit sportif. Mais cela a marché.
Il nous manquait cette méchanceté au sein de notre équipe.
Maintenant, le Canadien ne sera plus la petite équipe gentille qui se fait taper dessus sans répliquer. Nous avons enfin une formation prête à affronter la guerre.
Montréal, la méchante…
Montréal, la gagnante…